
Un défi de taille que de parvenir à éclairer sans les montrer des musiciens discrets, souhaitant mettre en avant leur musique et leurs images, plutôt que leurs sympathiques bobines.

Un défi technique aussi, pour coller à l’image signature de Fauve, pleine d’écrans et de projections, résolument tournée vers un visuel hyper alimenté par le vidéaste du collectif.
Et quand un groupe de jeunes designers impliqués à 200 % dans le développement technique et la mise en œuvre de nouvelles façons de voir et penser la lumière (mais surtout l’image) éclaire un groupe de jeunes musiciens résolus à faire entendre et voir les mots plus qu’eux mêmes, le résultat est forcement novateur, ambitieux, mais risqué.
Nous avons rencontré les membres du collectif All Access Design, en backstage avant l’unique date parisienne, au Zénith, pour une interview groupée qui reflète bien l’esprit maison : l’union fait la force !

La rencontre
SLU : Guillaume, parle-nous de votre histoire avec Fauve, comment êtes-vous arrivés sur cette tournée ?
Guillaume Fournier : « C’est la production Asterios qui a fait appel à nous car j’avais déjà travaillé avec eux sur la précédente tournée. Ils souhaitaient alors que la vidéo soit centrale. Fauve a commencé à se produire sur des petites scènes avec un vidéoprojecteur, et toute la vidéo était créée par un des artistes qui, sur scène, la mixait et l’envoyait en live. Ils ne voulaient pas être éclairés, et longtemps ils ont été autonomes, juste avec le VP.