Novelty a le plaisir d’annoncer l’acquisition de la société CHS – Creative Productions. Fondée en 1994, cette société cofondée par Carlos Esteves est spécialisée dans les services techniques pour les festivals, les tournées et l’événementiel.
CHS fait désormais partie du groupe Novelty-Magnum-Dushow et devient l’agence de référence pour le Portugal (CHS by Novelty – Novelty Portugal).
L’équipe exécutive comprend Jacques de La Guillonnière en tant que Président, Olivier Hagneré et Christian Lorenzi à la Direction Générale, et Carlos Esteves, co-fondateur de CHS, qui continuera à diriger l’équipe.
CHS by Novelty-Novelty Portugal bénéficiera de l’ensemble de l’infrastructure et des services de support du Groupe afin de garantir aux clients la même expertise. Le Groupe soutiendra cette nouvelle structure portugaise en investissant dans de nouveaux équipements audiovisuels et en déménageant dans de nouveaux locaux, à 30 minutes du centre de Lisbonne.
Carlos Esteves
Carlos Esteves, directeur de la filiale portugaise, a déclaré : « C’est un honneur de rejoindre le groupe Novelty-Magnum-Dushow, de servir les clients du groupe au Portugal et d’élargir notre offre technique sur le marché portugais ».
Nous souhaitons la bienvenue aux équipes de CHS by Novelty-Novelty Portugal dans le Groupe.
N’hésitez pas à contacter nos équipes : Carlos ESTEVES | Directeur | [email protected] | + 351 212 321 926
L’ISE 2024, s’apprête à afficher complet, avec plus de 1300 exposants confirmés une surface d’exposition de +30 %, répartie dans huit halls de la Fira de Barcelona Gran Via.
Ce salon offre un large éventail d’entreprises qui répondent à tous les intérêts des professionnels de l’audiovisuel professionnel et l’intégration de systèmes.
L’ISE qui s’est encore agrandi, occupera également les halls 1 et 4 de la Fira Barcelona Gran Vía. Le hall 1 devient le nouveau siège de l’éclairage et de l’équipement de scènes, tandis que le hall 4 offre un nouvel emplacement pour la production et la distribution de contenu, tout en permettant l’extension des zones multitechnologiques, d’éclairage et d’équipement de scènes.
Une nouveauté dans le programme de conférences de l’ISE est le sommet AV Europe/Amérique latine (ELAS), qui jettera un pont entre deux continents. Cet événement de deux jours réunira des représentants gouvernementaux et des chefs d’entreprise du secteur audiovisuel des deux régions afin de renforcer les liens entre les individus, les organisations, les entreprises et les pays. ELAS est soutenu par le gouvernement catalan et le conseil municipal de Barcelone.
Les points forts de l’ISE 2024
Outre les innovations de plus de 1 300 exposants, dont quelque 80 entreprises qui feront leurs débuts cette année, l’ISE pour son 20e anniversaire offre les caractéristiques suivantes.
– Drone Arena de 700 mètres carrés
– Le musée de l’audio de l’ISE, avec le système son de Dark Side of The Moon de Pink Floyd et celui de Pompeii de WEM, ainsi que de nombreux autres joyaux de l’histoire de l’audio.
– Le yacht de l’équipe néo-zélandaise de l’America’s Cup sur le sol de l’exposition
– ISE Time Tunnel, marquant 20 ans de développements technologiques à l’ISE
– Plug and Play Stage, la principale plateforme d’innovation qui met en relation les start-up, les entreprises, les sociétés de capital-risque, les universités et les agences gouvernementales, organisera un programme de quatre jours. Les sessions du matin débuteront par des conférences et des tables rondes sur des thèmes liés à l’innovation, tandis que les après-midi seront entièrement consacrés aux start-up qui auront l’occasion de présenter leurs solutions sur scène et de faire des présentations aux investisseurs.
– Les ISE Tech Tours qui emmèneront les visiteurs dans les coulisses des principales installations de Barcelone. Pour plus d’infos sur les Tech Tours et vous inscrire, connectez-vous ici
– Une chasse au trésor ISE, permettra de débloquer des prix étonnants sur le site de l’exposition. – Barcelona Extravaganza. Outre les technologies de pointe présentées, ISE 2024 offre aux visiteurs un mélange unique d’affaires et de loisirs dans le cadre de Barcelone.
– Congress Square et la zone de découverte La zone de découverte de Congress Square, est élargie cette année. Plus de 80 nouveaux exposants à l’ISE depuis 2022 présenteront leurs innovations, ce qui permettra de découvrir des solutions inattendues qui pourraient révolutionner vos projets.
L’ISE est également fier d’annoncer des collaborations croissantes avec des partenaires locaux et régionaux.
AFIAL, l’association espagnole qui rassemble les fabricants et importateurs de technologies audiovisuelles, intègre son AVL SUMMIT au programme de l’ISE.
Le pavillon de la Catalogne, situé sur la place des congrès, accueillera un large éventail d’entreprises de la région, ainsi que le programme de rencontres technologiques Open Innovation Challenge, organisé par ACCIÓ, l’agence du gouvernement catalan pour la compétitivité des entreprises.
Le conseil municipal de Barcelone sera à nouveau très présent à l’ISE 2024 ; son vaste stand présentera des start-up locales et le groupement AV catalan.
Les Conférences
Avec neuf conférences payantes, spécialisées se déroulant pendant le salon, les visiteurs peuvent apprendre des chercheurs de l’industrie, en profitant de démonstrations immersives, de tables rondes et d’ateliers. Des sessions gratuites se dérouleront également parallèlement aux conférences.
L’approche de l’ISE s’étend cette année au déploiement d’un service de traduction et de transcription en temps réel, alimenté par l’IA et fourni par KUDO garantissant ainsi que le contenu sera accessible au plus grand nombre.
On ne pouvait pas rater la première source led 1 250 W ! Mais si en plus elle est implantée dans un projecteur capable de danser sous la pluie, que demander de plus? Une liste de paramètres longue comme ma mon bras? Un nombre de protocoles qui ferait pâlir d’envie un administrateur réseau? Une connectique complète? Un démontage simple et rapide des modules? Et pourquoi pas la lune en plus?
Chauvet : Et si on vous proposait tout ça ?
SLU : Même la lune ! ?
Chauvet : Tout sans la lune…
SLU : Bon d’accord mais pour quand ?
Chauvet : C’est déjà dispo !
Un beau bébé !
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Pour cette nouvelle source, la marque américaine a frappé très fort. C’est, grâce à la collaboration entre les équipes de Chauvet Etats-Unis et Europe, qui ont collecté puis croisé les demandes des loueurs et des utilisateurs que ce projet a vu le jour.
Les deux poignées d’amour (pour le dos) idéalement placées pour faciliter le transport du projecteur.
On va tout de même commencer par le début et bien spécifier que le Storm 4 Profile est principalement destiné aux grands espaces. D’une part, c’est un joli poupon qui mesure 836 mm du dessus de la tête au-dessous de la base.
Il est aussi bien baraqué avec ses 469 mm de large de poignée à poignée ! Il faut aussi dire que la sage-femme a changé 2 fois de lunettes pour vérifier les 46,5 kg de ce sacré bébé ! Pour le porter, aucun problème, deux poignées supplémentaires ont été ajoutées sur la lyre pour faciliter les déplacements. Si l’on manque de place, elles peuvent être démontées grâce à 4 vis BTR.
L’IP Tester Chauvet, c’est gonflé !
Il est également important de préciser que dès la naissance le nouveau-né était propre, nous n’avons détecté aucune fuite d’air ou de lumière. Comme toute la gamme Storm, il est IP65 et l’étanchéité impose d’appliquer une pression permanente en interne.
Il fait également partie de cette nouvelle génération de sources IP que l’on peut ouvrir. Grâce à “l’IP Tester”, qui est, en gros, un compresseur avec un contrôleur de pression. On peut d’une part contrôler que tout va bien, mais aussi recréer automatiquement la bonne pression dans la tête et la lyre. Cela permet de vérifier que tous les carters ont bien été remontés et que les joints n’ont pas bougé.
De la tête aux pieds
Le connecteur d’air comprimé est situé sur l’arrière de l’embase, juste au-dessus de la prise USB qui sert aux mises à jour. Il est possible de modifier la version du logiciel sur plusieurs projecteurs s’ils sont reliés en DMX. On n’y pense pas toujours, mais cette prise peut s’avérer aussi très utile aussi pour connecter une lampe USB si l’on a besoin de faire un peu de maintenance ou de rangement dans un coin sombre.
On trouve également deux prises XLR 5 pour le signal DMX, une prise d’alimentation Seetronic PowerCON et deux connecteurs RJ45 In et Out pour l’ArtNet et le sACN. Le Storm 4 se contrôle aussi via le W-DMX et il est compatible RDM. Si vous utilisez le Protocole CRMX en mode G4S, vous pouvez utiliser le Micro T-1 TRX G6 de Chauvet. Bien entendu, tous les connecteurs sont IP65 et doivent être capuchonnés s’ils ne sont pas utilisés.
Vous les préférez carrées, rondes ou plates ?
Tout comme le panneau arrière, le panneau avant de la base se démonte en façade (non par le dessus) tenu par 8 vis. C’est un détail qui me semble pratique pour la maintenance. Sur l’avant de la base, l’écran LCD permet d’afficher l’état de la machine. On peut aussi visualiser le menu et modifier les options en utilisant Les 6 boutons de navigation.
Le bébé est déjà en pleine adolescence, écran et boutons !
En petite astuce très pratique si vous avez besoin d’intervenir sur le projecteur, un appui prolongé sur les deux boutons du haut (quand la machine est posée) désactive les paramètres pan et tilt. On peut ainsi contrôler des paramètres sans risquer d’être gêné par un mouvement de la tête.
Ici quand on vous montre la carte, ça fait tilt. Le moteur entraîne la lyre dans un cercle beaucoup plus vertueux que son homonyme, fils d’Hermès.
Les capots latéraux des bras de lyre sont maintenus par 10 vis chacun. C’est le moyen le plus efficace pour garder une pression homogène sur tout le pourtour du joint d’étanchéité.
Comme sur la majorité des machines, on retrouve d’un côté l’entraînement de la tête (tilt) mais pour une fois avec une carte de gestion des moteurs plus un toron de câbles, et dans l’autre, les montées d’alimentations avec deux cartes électroniques. On peut également voir dans ce bras, l’imposant moteur pas à pas triphasé du paramètre Pan.
Chacun des capots de la tête est maintenu par 8 vis. Comme pour les bras de la lyre, il est nécessaire d’avoir un contact régulier et complet entre les deux capots et la structure de la tête pour assurer le maintient de la pression et garantir l’étanchéité.
Les lois de la physique font que l’architecture globale de la tête ne diffère pas des autres sources. À l’arrière se trouvent la source et son refroidissement, puis le compartiment des paramètres et enfin l’optique.
C’est comme cela que l’on voit que tout est millimétré. On ne pourra pas dire que le Storm 4 manque de souffle !
Complètement à l’arrière, l’énorme radiateur permet de refroidir les 1 250 watts de leds. Il est traversé par un flux d’air généré par 6 ventilateurs, 3 au-dessus et 3 en dessous. Il est aussi traversé par une série de tuyaux dans lesquels circule un fluide à l’état liquide qui se vaporise en absorbant de l’énergie thermique émise par la source chaude.
Ça chauffe marcel !
La vapeur circule alors jusqu’au système de refroidissement où elle se condense pour retourner à l’état liquide. Posée contre le radiateur, la matrice de leds est à la frontière entre la partie arrière et le premier compartiment.
Force est de constater que, comme à la maison, plus on a de place plus on charge ! Le Storm 4 est loin d’avoir le gabarit d’un gringalet et l’on aurait pu supposer y trouver un peu d’espace vide dans le compartiment des paramètres, mais que nenni. Même pas la place pour le petit doigt !
Par contre, on constate que le démontage des 2 blocs de paramètres est plus aisé que dans certaines machines plus petites. Grâce à deux « grosses » vis que l’on peut aisément desserrer avec un tournevis plat ou cruciforme, on peut éventuellement remplacer le bloc de paramètres sans décrocher la machine du pont et conserver ainsi une précision optimale dans les points de focus.
Sur le premier module, au plus près de la source, se trouvent les 6 drapeaux (2 par teinte) CMY de la trichromie et les 2 du CTO. Coté couleurs il y a également une roue avec 6 emplacements accueillant 1 CTB, un correcteur CRI et 4 couleurs. C’est la solution des verres dichroïques collés les uns aux autres qui a été utilisée, elle permet une meilleure transition entre les slots et une bien meilleure restitution des faisceaux bicolores.
Sur le premier module, coté source, au milieu d’une forêt de moteurs, on peut voir 4 des 8 drapeaux CMY et CTO.
Juste au-dessus se trouve la roue d’effet avec un axe d’insertion et le second pour la rotation continue. Et pour terminer, 2 roues de 6 gobos rotatifs. On note également la présence de 5 ventilateurs permettant à tout ce petit monde de fonctionner sans problème.
De l’autre côté, les roues de couleurs et effets ainsi que les 2 roues de gobos.La taille des gobos.
Sur le second module, c’est plus rapide mais pas moins chargé. C’est là que se trouvent les 4 couteaux qui utilisent chacun 2 moteurs pour se mouvoir. Le module supportant tous les couteaux est bien entendu rotatif. Le denier paramètres est l’iris.
Dans la partie haute de la tête, le zoom vadrouille entre deux sections et bien sûr le focus. Il y a également 2 diffuseurs et 2 prismes. On remarque une plaque de métal qui peut venir se placer devant le zoom. C’est le « Sun Shield » (Pare-soleil) qui permet de protéger les composants optiques lorsque le soleil traverse la lentille de 188 mm.
Ayant fait mes études au milieu des machines-outils et des tables de dessin je suis toujours admiratif devant les modules couteaux.L’iris est également un paramètre très sensible à la chaleur.
Il y a en constante chez Chauvet, le design de la base de tous ses projecteurs. Même s’il y a des variations de taille, on retrouve toujours le rectangle avec les 4 coins arrondis vers l’intérieur pour former les poignées. Les lyres sont aussi très similaires avec quelques différences suivant la taille du moteur Pan. On retrouve la forme ovalisée ainsi que l’alternance de cercles extérieurs avec des angles aux arrondis intérieurs (petit rappel de la base). Ce sont souvent les rainures qui, en plus de la position du nom de la série, identifient le modèle. Sur le Storm 4 Profile, elles sont peu profondes, contrairement à celles du Force 3 Profile, mais présentes en nombre sur tous les côtés. Elles permettent d’affiner sa silhouette plutôt ventrue. Je trouve l’ensemble bien proportionné avec un mélange équilibré de lignes et de courbes qui font ressortir la force tranquille de cette machine.
Les premiers pas
Grâce aux 6 boutons de part et d’autre de l’écran, l’utilisation du menu est un jeu d’enfant et l’on y trouve une multitude d’options ! Pour éviter toute erreur, l’accès au menu est verrouillable. Si un collègue a oublié de retirer l’option et que vous ne voulez pas lire le manuel, le code est 0920 ! Pour faciliter la configuration de base, le choix de l’adresse, du protocole et du mode sont en début de menu. Même si souvent on utilise l’option dans le contrôleur, on peut également inverser le pan et le tilt dans la machine mais l’on dispose aussi d’un choix de 3 angles de débattement pour chacun des deux axes. Tant qu’à être logique autant mettre l’inversion de l’écran avec l’inversion du pan et du tilt, même si j’aurais préféré un raccourci sur 2 boutons, toujours plus pratique que de chercher dans le menu, la tête à l’envers.
Dans les options les plus intéressantes, le menu propose différentes options de « Move in Black », un reset total et 5 autres resets par types de paramètres, 3 mémoires du menu pouvant être automatiquement synchronisées aux Storm 4 Profile de la même ligne DMX et 5 vitesses de ventilateurs !
Présentation vidéo
Avec une seule machine et un univers complet à ma disposition, je m’offre le luxe de choisir le mode 55 canaux. Le contrôle via l’ArtNet fonctionne au premier tour de roue. Œuf Corse, j’oriente grosso modo le nez vers la cible blanche et @ Full, puis « ça claque sa race » ! Une chose est sûre, ça ne manque pas de lumière !
Les deux paramètres pan et tilt sont bien gérés. J’ai testé avec plusieurs vitesses les mouvements, tilt seul, pan seul et une combinaison des deux. Vu le poids de la tête, on aurait pu s’attendre à des problèmes mais les imposants moteurs pas à pas triphasés permettent d’obtenir des déplacements fluides avec des transitions lentes ou rapides et un lissage des fins de mouvements.
Côté optique, la plage d’ouverture est très proche de celle des grand et petit nets. On peut regretter une amplitude un peu courte mais elle est largement suffisante pour la grande majorité des prestations. Selon vos habitudes de travail, ou ce que vous voulez faire, il y a une option « Minimum Zoom Focus » qui offre une indépendance totale entre les deux paramètres ou un réglage automatique du focus quand le zoom se rapproche de sa valeur minimum. On peut aussi ajouter l’iris pour obtenir un bâton de lumière.
A 5 m on obtient un diamètre de faisceau net de 5 m à 60 cm ou même 20 cm avec l’iris.
Le blanc de base est à 6855 K (selon nos mesures) avec un CRI de 72. Même si je préfère travailler avec des températures de blancs un peu plus basses cette valeur augmente l’impact visuel. Le CRI est quant à lui dans la plage de la plupart des projecteurs les plus utilisés en spectacle.
Ce qui nous amène tout naturellement aux paramètres de couleurs. Comme on l’a vu, le Storm 4 bénéficie d’une trichromie CMY avec des couteaux en verre dichroïque. L’insertion des couleurs est discrète et l’on peut ainsi travailler avec de jolis pastels. Il produit également de belles teintes saturées même si le blanc de base limite un peu la profondeur des rouges.
Un tout petit échantillon des possibilités de la trichromie.4 couleurs et 2 correcteurs sur la roue de couleurs.Les 2 drapeaux du CTO en mode balade au milieu du faisceau !
On peut aussi jouer avec le CTO progressif pour réchauffer le blanc ou une couleur. La roue de couleurs comporte 4 teintes difficiles à obtenir avec la trichromie, un correcteur qui permet d’obtenir un CRI de 91 et un CTB. La combinaison de tous ces paramètres fait que l’on dispose d’un large panel de couleurs et la puissance de la source permet de faire ressortir certaines teintes saturées.
C’est toujours un plaisir d’avoir au moins 2 roues de gobos tournants. Avec 2 fois 6 gobos tournants on est à l’aise, surtout que le choix des images est intelligent. Ils sont souvent efficaces en projection et en volumétrique avec bon panel de luminosité et de finesse. Certaines combinaisons de 2 gobos sont très intéressantes avec une possibilité de jouer sur plusieurs focales. On a également de jolis effets d’eau ou de feu en ajoutant de la couleur.
A cela s’ajoute la possibilité de superposer un des prismes avec un ou deux gobos. Le premier prisme 5 facettes produit une multiplication circulaire et le second, avec le même nombre de facettes, multiplie l’image sur une ligne. Enfin la roue d’effet, qui peut être utilisée seule ou avec les gobos et / ou les prismes, en produisant une animation linéaire, ajoute une dimension à la rotation des gobos. Le Storm 4 a un panel complet de paramètres empilables pour créer quantité d’effets et s’adapter aux différentes ambiances d’un spectacle.
12 gobos indexables et rotatifs pour des effets volumétriques.En rond ou en ligne c’est x 5.
Le module couteaux est également un des paramètres que je trouve efficace. Chaque couteau peut traverser entièrement le faisceau mais, suivant l’ouverture du zoom, on arrive tout de même à avoir un net acceptable sur plusieurs couteaux, avec l’avantage d’avoir une défocalisation, presque homogène sur tous les côtés. Bien sûr, si votre zoom est ouvert en grand, une grande découpe ce ne sera pas possible mais avec un peu de pratique on peut anticiper et positionner la machine au bon endroit pour avoir un résultat optimal. Le module complet est indexable sur 120°, c’est, à mon avis, le minimum pour ne pas avoir trop de soucis de recadrage quand on joue avec les axes pan et tilt.
Attention ça va couper !
Le dernier paramètre mécanique est double, léger et / ou moyen. Ce sont les 2 filtres frost séparés sur deux paramètres. Je trouve judicieux le choix de ces diffuseurs qui correspondent parfaitement aux principales utilisations. Il y a également un paramètre virtuel qui peut s’avérer intéressant, le « Virtual Shaking ». C’est une sorte de « chaser » dans la matrice led qui génère des effets de scintillements. On peut simuler un vieux film, un faisceau laser ou des brillances dans un gobo.
Le frost : sans, léger ou médium.
Une tempête de chiffres
Derating
La mesure de derating montre que malgré ses 1 250 watts de la source leds, le flux se stabilise en 10 minutes avec 3,42 % d’atténuation de l’éclairement au centre. Par acquit de conscience, mais aussi pour aller déguster des Sushis, nous laissons la machine allumée un peu plus d’une heure. A notre retour nous retrouvons la même valeur.
Faisceau 20°
On peut donc commencer les mesures avec l’ouverture de référence à 20°. Au centre de la cible, on relève 26 420 lux après derating, (27 355 à froid) et entre 8 100 lux et 10 400 lux aux bords du faisceau. Le flux lumineux atteint 53 720 lumens (55 620 lm à froid). Si je ne m’abuse ce doit être notre plus haut score dans la catégorie Spots et Profiles ! Aucun incident n’est visible sur la courbe d’intensité. Je peux également vous dire qu’avec le correcteur D’IRC la température du blanc descend à 5900K et avec le CTO à full 2900K.
Le plus petit net
Normalement la série suivante concerne le plus petit net (sans iris) mais la plage de mesures limitée à 99 999 lux de notre luxmètre Minolta était dépassée par l’éclairement du Storm 4. A cette ouverture, les relevés photométriques de Chauvet indiquent un éclairement au centre de 131 608 lux à 5 mètres et un flux 26 678 lumens pour une ouverture de 6,6°.
Le plus grand net
Pour le zoom le plus large, nous pouvons reprendre notre cellule qui affiche au centre de la cible 3 852 lux après derating (3 990 lux à froid) et 1 000 lux au bord. Le flux atteint 53 600 lumens (54 500 lm à froid) pour une ouverture de 53,13°. La courbe d’intensité est bien dessinée.
Orage Oh des espoirs !
Le Storm 4 est taillé pour affronter les grands espaces. Très lumineux, il propose un panel de fonctions complet avec une avalanche de gobos tournants, un torrent de couleurs et un déluge d’effets. Le développement et la fabrication offrent un produit de qualité qui semble fait pour durer. Le rapport qualité prix en fait un projecteur très attractif que l’on devrait retrouver très rapidement sur les plus grands espaces scéniques de la terre et, peut-être un jour, au-delà !
Dans la gamme High End, ETC lance le Ministar, un spot ultra-compact et léger qui offre une polyvalence et des performances exceptionnelles à un prix extrêmement serré. Dans un format vraiment compact et avec une belle puissance de sortie, le Ministar s’adapte aux demandes et aux budgets des sites de petite et moyenne jauge. Il nous a été présenté en avant-première aux JTSE par Eric Leroy d’ETC France.
Matt Stoner, Chef Produit des Projecteurs Automatiques chez ETC, détaille ses principales caractéristiques : « Ce qui distingue ce projecteur, ce sont les deux roues de couleurs de notre technologie VersaColor qui permet d’accéder à un spectre de 60 couleurs fidèles et authentiques, accessibles via un seul circuit. Les utilisateurs ont ainsi la possibilité de retrouver toutes les teintes les plus utilisées. »
Le VersaColor est complété par la technologie, la QuadraTech, qui combine quatre couleurs dans la projection. Matt Stoner précise : « QuadraTech étend les possibilités de création d’effets visuels épatants, tant pour des effets wash que des effets volumétriques. Cette technologie, facile d’utilisation, ouvre la voie à de magnifiques combinaisons de couleurs pour des projections et des effets uniques ».
Présentation vidéo
Le Ministar utilise une source LED unique de 300 W qui produit un flux de plus de 9 700 lumens en sortie. Il comporte une double roue de gobos pour des superpositions (gobo morphing) et la manipulation des textures, un frost variable pour adoucir les bords et créer des effets wash, un prisme, ainsi qu’un pan et un tilt rapides pour des mouvements dynamiques. En outre, son zoom de 6,5° à 48° trouve place dans une tête remarquablement légère de 16 kg.
Tania Lesage, Responsable de Marché chez ETC, décrit la position du Ministar dans la gamme ETC, en mettant l’accent sur ses performances et sa fiabilité exceptionnelles. « Le Ministar illustre l’engagement d’ETC de miser sur des innovations avancées tout en restant compétitif. Il ouvre une nouvelle ère dans les solutions d’éclairage, permettant aux professionnels ayant des contraintes budgétaires d’élever leur créativité, sans compromis. »
Vous aimez le faisceau wash et le rétroéclairage du MAC Aura, la matrice de l’Atomic Dot et les dimensions de l’ERA 150 ? Martin a associé le tout et fait cohabiter les principales caractéristiques de ces appareils dans un seul et même nouveau produit.
Le nouveau MAC One ultra-compact, sa lentille de Fresnel et sa large base où prennent place connectique et afficheur.
La firme danoise nous dévoile donc en cette fin d’année 2023 un petit projecteur aux mensurations et tarif très réduits, mais débordant d’énergie.Cette nouvelle lyre wash de la gamme MAC intègre un moteur central de 120 W de leds sur une base RGBL (lime), qui visuellement génère un faisceau d’une puissance similaire à celui du MAC Aura classique.
Cette source est déjà une nouveauté en elle-même puisqu’elle sort directement des chaînes de fabrication de Martin, un choix du constructeur afin d’assurer la longévité de sa production (au moins 15 ans) et de pouvoir gérer au mieux ses caractéristiques (et la cohérence des séries) sur la durée.
Sa lentille de Fresnel motorisée permet d’obtenir un faisceau d’ouverture variable entre 3 et 30° (donc proposant également un wash/beam très serré). Notons que la lyre est fournie avec deux filtres amovibles permettant d’élargir un peu plus le faisceau (7/43° et 10/50°).
Le système de motorisation du zoom est lui aussi novateur, utilisant un système de vilebrequin/bielle via un moteur à rotation à sens unique, il permet des transitions d’ouvertures ultra rapides. En périphérie arrière de la lentille de Fresnel se cachent 24 autres leds RGB faisant office de pixels (comme le VDO Atomic Dot) de rétroéclairage (comme le MAC Aura), pilotables indépendamment selon les différents modes que propose l’appareil. Le Mac One est compatible avec une large gamme d’accessoires d’accastillage permettant toutes les fantaisies de groupage et d’accroche. Parmi eux, une barre conçue pour 4 projecteurs avec connecteurs/câblage intégré, le tout s’intègre directement dans un flight case sans nécessité de démontage, ou encore un ring autoporté, compatible avec les produits Dot et Bold.
Point très important que nous n’avons pas encore développé : ses mensurations ! Plus petit qu’un MAC Aura avec 34 cm de hauteur (hors tout), il n’affiche que 4,4 kg sur la balance et sera donc manipulable avec une facilité déconcertante. Sa base asymétrique (compatible avec les omégas Martin classiques) joue sur l’envergure plutôt que sur sa hauteur à la différence du MAC Aura par exemple doté d’une embase taraudée centrale unique (et parfois récalcitrante) et lui conférera une bonne assise une fois posée. Cette stabilité est nécessaire en raison de la nervosité globale du projecteur, y compris ses mouvements pan tilt fulgurants, approchant ceux des miroirs de scanners.
Le MAC One seul au centre d’une chorégraphie orchestrée en P3.
La fiche technique du MAC One nous apprend également que la température de couleur du faisceau est variable entre 1000 et 12 850 K, les meilleures valeurs d’IRC et TLCI obtenues sont respectivement de 83 et 84. Autre nouveauté, Martin propose une garantie de 5 ans sur sa source led centrale.
Côté pilotage, plusieurs modes sont disponibles, allant de 20 à 108 paramètres. On retrouve sur la base du projecteur les différentes connectiques, l’embase d’alimentation True1, l’entrée/sortie XLR 5 pour le pilotage DMX/RDM ainsi qu’une entrée et sortie Ethercon dédiées aux protocoles IP (Artnet / sACN / P3).
Pour finir cette mise en bouche, le produit a été conçu pour être également proposé à un tarif très compétitif, avec un prix public avoisinant les 2 200 € HT.
La gamme théâtre “T” de Robe accueille deux nouveaux appareils intelligents. L’iT12 Profile un projecteur fixe IP65 et un appareil dédié à l’éclairage de cyclorama T32 Cyc que nous découvrons en compagnie de Vincent Bouquet, directeur technique pour Robe France.
T32 Cyc
Le T32 Cyc et un projecteur asservi utilisé pour l’éclairage de surfaces et cyclorama. Il prend la forme d’un imposant Boîtier rectangulaire tronqué sur l’une de ses arêtes où sont disposées les lentilles de sortie, et utilise le même type de leds RGBBAL que les autres produits de la gamme, lui conférant une parfaite intégration et un respect total de la balance des couleurs.
Pour bien assimiler l’aspect et les proportions du nouveau projecteur pour cyclos T32 Cyc. Il en impose !
Il accueille 16 leds de 40 W regroupées en 4 segments dont la saturation est pilotable de manière indépendante. Les grandes innovations de ce produit résident dans la conception optique et les systèmes déposés VertiSpot et Opti-6. Le premier permet un réglage asservi du point chaud de la projection sur l’axe TILT, maintenant donc directement accessible depuis la console lumière.
Secondé par les lentilles asymétriques Opti-6, le faisceau obtenu ouvrira sur 85/ 45°, avec un beau ratio de 1:6 ! Traduisez par là qu’avec cet appareil, on pourra couvrir efficacement 6 mètres de cyclo avec un recul de seulement 1 mètre ! La lumière obtenue affichera un IRC maxi de 96 ainsi qu’un TLCI de 97 pour un flux maxi de 17 565 lumens. Le système L3 (Low Light Linearity) et son dimmer codé sous 18 bits permet un fade au noir ultra-smooth aux pas imperceptibles.
Une première idée de rendu obtenu sur cyclo avec 3 projecteurs T32 placés au sol. Ne vous fiez pas au coin supérieur gauche légèrement dans l’ombre, dû à la prise de vue elle-même, le résultat réel est plus que satisfaisant.
Côté pilotage, l’appareil sera autant à l’aise en DMX/RDM que piloté en Art-Net, sACN, MA-Net (MA-Net 2), Kling-Net et CRMX en option. Les deux modes de pilotage du T32 nous accordent 38 ou 42 canaux DMX. Bien que de dimensions relativement imposantes (101 x 33 x 23 cm pour un poids de 34,5 kg), le T32 Cyc est doté du traditionnel système ¼ de tour et d’oméga pour être accroché sur structure comme n’importe quelle autre machine.
iT12 Profile
La lentille de sortie de l’iT12 Profile, elle profite d’un tout nouveau coating (traitement) anti-uv.
Autre nouveauté chez Robe, l’iT12 Profile est un projecteur fixe qui intègre plusieurs modules asservis. Il se situe dans la continuité du T11 et profite d’une nouvelle enveloppe externe certifiée IP65. Son Boîtier en magnésium ainsi que son système “Polar+” rendent possible son utilisation jusqu’à – 50 °C.
L’iT12 Profile voit sa puissance passer à 500 W pour un flux de 13 600 lumens et un IRC de 95. Il profite en natif d’un système de trichromie CMY utilisable également en RGB/RGBAL, secondé par un CTO variable entre 2700 et 8000K, il dispose d’un paramètre de gestion “minus green” ainsi que du réglage de l’IRC entre 80 et 95.
L’appareil embarque un frost progressif, un iris asservi ainsi qu’un zoom dont l’ouverture varie entre 5,5 et 50°. Deux emplacements pour modules optionnels sont également intégrés : une cassette de quatre couteaux asservis afin de s’affranchir de tout réglage manuel (à l’inverse du T11), ou des modules de gobos fixes, rotatifs et roues d’animations.
De côté, le nouveau projecteur iT12 Profile entièrement iP65.
Ce projecteur se veut apte à être utilisé dans toutes les configurations y compris les plus extrêmes, tout en espaçant au maximum les besoins en entretien.
En octobre dernier, Fohhn a désigné STIRLING Communications Supply Co. comme son partenaire de distribution aux Etats-Unis et SYMCO Inc. comme son représentant exclusif pour la région Nord-Est des Etats-Unis.
Les capacités de stockage et de logistique de STIRLING seront un avantage pour la disponibilité des produits Fohhn aux États-Unis, tandis que l’équipe de vente expérimentée de SYMCO se concentrera sur le développement actif du marché dans la région.
Au cours des dernières années, Fohhn s’est concentré sur l’expansion de sa présence sur le continent américain. Après avoir exposé à InfoComm en 2022 et 2023 et établi de nouveaux partenariats aux États-Unis et en Amérique latine, Fohhn a décidé de créer la société Fohhn Audio Americas LLC, basée à Miami, en juin 2023. Entièrement détenue par Fohhn, la nouvelle filiale garantira des ventes et un support sans faille aux partenaires, consultants, utilisateurs finaux et intégrateurs, tant en Amérique du Nord qu’en Amérique du Sud.
Nico Schwarz (Marketing Fohhn), Fernando Vidal Wagner (Ventes Fohhn), Uli Haug (Directeur Ventes/Marketing Fohhn), Frank M. Culotta (Président Stirling), Jochen Schwarz (CEO Fohhn), Daniel Pilar (General Manager Stirling)
Uli Haug, directeur des ventes de Fohhn, a déclaré : « Nous sommes très heureux d’avoir trouvé en Stirling un distributeur spécialisé et très expérimenté qui met l’accent sur la plus haute qualité dans le secteur audio pro-AV ».
Ravi à l’idée de ce nouveau partenariat, Stirling Communications est impatient de distribuer les produits Fohhn sur le marché nord-américain. « Nous sommes enchantés d’ajouter Fohhn à notre portefeuille, nous savons que leurs produits et solutions recevront un très bon accueil de nos clients », a commenté Frank Culotta, PDG de Stirling Communications.
« L’expertise et l’offre de produits de Fohhn constituent une combinaison parfaite. Nous sommes heureux d’avoir l’opportunité de collaborer avec eux et de les aider à atteindre de nouveaux objectifs », a ajouté Daniel Pilar, directeur général de Stirling.
L’équipe d’ETC France a redoublé d’idées sympas pour attirer le père Noël à Saint Denis avec quelques jours d’avance le 21 décembre. Il a donc déposé une myriade de paquets cadeaux au pied du superbe sapin trônant dans le showroom.
Les clients devaient cependant montrer leur adresse au jeu de fléchettes et viser un paquet cadeaux dans une cible pour le mériter. Pas facile quand même. Mais les plus exercés.es venaient prêter main-forte aux maladroits et une bonne fée est même venue déplacer quelques fléchettes mal tombées.
L’équipe avait aussi sélectionné de façon collégiale le meilleur traiteur et des vins délicats pour nous régaler lors de cette chaleureuse soirée où chacun pouvait échanger avec des interlocuteurs passionnés et passionnants autour des produits et des projets 2024.
LD systems développe ses solutions dédiées à l’installation fixe et propose un véritable écosystème permettant la réalisation complète de systèmes de sonorisation sur réseau pour les applications commerciales et corporate.
Du micro jusqu’aux enceintes de diffusion, en passant par un processeur multizone, une amplification et des commandes dédiées, l’intégrateur ne quitte pas la marque et dispose d’un logiciel extrêmement intuitif, QUESTRA, pour le paramétrage intégral de son système.
Au cœur du système nous trouvons les contrôleurs amplifiés matriçables IPA412T et IPA 424T. Il s’agit d’une évolution des amplificateurs déjà existants IPA412 et IPA424, respectivement 4 x 120 W et 4 x 240 W auxquels a été ajoutée une carte réseau avec ou sans Dante. Ils deviennent ainsi pilotables à distance par le logiciel QUESTRA via un switch idéalement PoE sur lequel on pourrait également connecter les périphériques TICA, véritable boîte à outils pour l’intégrateur audio.
L’amplificateur IPA412T, face et pile.
La série TICA regroupent de nombreux périphériques se connectant sur le réseau ou en Dante. On y trouve des amplificateurs, mono, stéréo, 4 canaux, avec connectivité Dante et HDMI, de taille réduite pouvant être facilement logés dans différents endroits de l’installation. Très utile pour ajouter un point de diffusion qui n’était pas prévu dans le brief initial.
L’interface Dante DIO44.
Des convertisseurs Dante sont équipés de connexions symétriques, d’indicateur de présence de signal et s’alimentent en PoE. Ils sont facilement configurables, verrouillables et compatibles Dante Domain Manager pour gérer les affectations et AES67.
Lecteur multimédia RSMP.
Un lecteur multimédia compatible AirPlay et DLNA, buffer de 45 secondes et annonces programmables, des transformateurs de ligne pour alimenter des lignes d’enceintes en 25, 70 ou 100V, des préamplificateurs mélangeurs permettant de combiner des sources micro et musique d’ambiance, plus un astucieux amplificateur casque sont également proposés.
Pour des installations plus complexes nécessitant des options de routage flexibles qui utilisent des processus prédéfinis ou automatisés, vous pourrez intégrer dans l’installation l’un des 4 processeurs matriciels Zone X, disponible en 12 entrées micro/ligne avec alimentation fantôme et 12 ou 8 sorties symétriques, avec ou sans Dante.
Le processeur Zone X1212D
Ils intègrent un planificateur d’évènements pour créer des configurations gérées par calendrier. 8 ports logiques GPI et GPO qui peuvent être utilisés pour des processus automatisés et l’intégration d’appareils tiers.
Le logiciel QUESTRA permet une configuration simplifiée des appareils LD systems par un accès immédiat à différentes bibliothèques et à toutes les fonctionnalités DSP des appareils de la marque. Il pilote l’ensemble de l’infrastructure de l’installation.
Le logiciel QUESTRA.
On l’utilisera aussi pour concevoir des panneaux utilisateurs personnalisés contrôlables à la fois depuis des ordinateurs Windows et des appareils portables sous Android ou iOS.
Des tablettes tactiles QTP5 et QTP8, également aux couleurs de LD, accueillent le logiciel et permettent la commande du système via des interfaces totalement personnalisables.
Démo vidéo Questra
Bien entendu, l’installation pourra être complétée par la large gamme d’enceintes LD systems couvrant tous les domaines avec des colonnes, points source, caissons de basses et plafonniers, sans oublier l’ensemble de la microphonie HF de la marque, permettant de rester intégralement dans l’écosystème LD.
Présenté comme une évolution directe du Sinfonya Profile 600, le Rhapsodya, projecteur spot/profile led multispectral de 1 200 W, 100 % italien, se décrit comme un beau mélange de précision et de puissance qui répond au besoin de silence des théâtres et plateaux de TV. Il nous est présenté en vidéo par Dylan De Matteo, chef produit Claypaky.
Le Rhapsodya, l’un des derniers fruits issus de l’acquisition de la firme par Arri est présenté comme LA lyre LED de forte puissance idéale en toute situation de la gamme spot/profile : Théâtre, TV et aussi live. Elle est dotée d’un puissant moteur de led RGB + ambre + lime de 1 200 W qui dispose d’une nouvelle gestion typée “pixels”.
La source est divisée en 4 zones dont les couleurs sont contrôlables de manière indépendante créant ainsi de nouveaux effets visuels qui intègrent plusieurs couleurs dans une même projection. La source RGBAL est pilotée par un soft doté de l’algorithme de gestion Accutune du Sinfonya qui met entre autres l’accent sur la linéarité de l’IRC et du TLCI pour les applications TV et théâtre.
Le nouveau Rhapsodya Claypaky au design et fonctions issues du Sinfonya. On distingue ses larges poignées confortables dédiées à la manutention de l’appareil.
L’appareil embarque le récent système de couteaux asservis Accuframe que l’on retrouve également sur le Sinfonya, à double plan focal avec sa gestion des moteurs ultra-précise, ainsi que le système de frost progressif à deux doubles lames pour plus de finesse et de fluidité dans la transition de l’opacité.
Toujours dans la continuité du Sinfonya et malgré les 1 200 W de son moteur de leds, Claypaky met l’accent sur le faible niveau de bruit qui émane du projecteur, pas plus de 27 dB même à pleine puissance ! Enfin, le Rhapsodya est également doté de la fonction position absolue pour le PAN et TILT, permettant au projecteur un reset sans le moindre mouvement visible.
L’appareil embarque une seule roue dédiée aux couleurs dotée de filtres rouge vert et bleu afin d’étendre le spectre dans des valeurs inaccessibles avec le moteur de leds. Le projecteur délivre un flux de 24 000 lumens pour un IRC maximal de 95, quant au CTO virtuel, il travaille entre 2500 et 10000 K.
L’optique très travaillée du projecteur nous promet des projections ultra-précises sur une plage de 6 à 60° d’ouverture, pour une fidélité de projection maximale des 12 gobos rotatifs et indexables embarqués (divisés en deux roues de six positions) ainsi que de la roue d’animation rotative dont l’insertion est pilotable en X et Y.
Pour son contrôle, le Rhapsodya répondra en DMX/RDM, ArtNet, sACN ainsi qu’en DMX sans fil (Lumen Radio) proposé en option. Enfin, ses mensurations : pour sûr le Rhapsodya est un beau bébé qui atteint quasiment 42 kg sur la balance, pour un empattement de 40 x 45 cm et au maximum 88 cm tête relevée, ses larges poignées dont la base hérite ne seront pas de trop ! La production du Rhapsodya débutera en ce mois de janvier 2024.
Allen & Heath présente une nouvelle gamme de consoles numériques ultra compactes, la série CQ. Deux modèles au format desktop avec écran tactile et un modèle au format rack de scène intègrent tout le savoir-faire de la marque.
Leur nouveau moteur audio FPGA permet de travailler jusqu’à 96 kHz avec une latence toujours exemplaire, inférieure à 0.7 ms de l’entrée micro à la sortie avec (ou sans) traitement complet. Une solution performante et intuitive pour une totale polyvalence d’utilisation qui séduira tous les acteurs de la production musicale, de l’événementiel et de l’installation fixe.
Les consoles CQ-12T et CQ-18T arborent un format desktop bien pratique dans beaucoup de situations. Elles disposent d’un écran tactile multi-touch de 7” offrant un affichage confortable pour la visualisation et le réglage des paramètres de traitement et de mixage. La CQ-18T dispose de 16 entrées micro/ligne et d’une entrée stéréo. Plus réduite, la CQ-12T intègre 10 entrées micro/ligne ainsi qu’une entrée stéréo.
La CQ 12T.Et la CQ 18T.La CQ 20B.
La console CQ-20B est au format boîtier de scène, sans écran de commande. Elle offre 16 entrées micro/ligne, dont deux utilisables en tant qu’entrées instruments Hi-Z, et deux entrées stéréo.
Les trois modèles de la série CQ proposent un bon confort de mixage avec 6 sorties monitor indépendantes (configurables en trois sorties stéréo) et une sortie principale stéréo.
L’application CQ MixPad.
L’ensemble des consoles de la série CQ se contrôle de n’importe où avec l’application CQ-MixPad (iOS, Android, Window, macOS) tandis que les artistes sur scène peuvent régler leur propres niveaux à partir de leurs appareils mobiles grâce à l’application CQ4You (iOS, Android).
CQ4You.
Les CQ-18T et CQ-20B intègrent un système WiFi double bande pour une connexion rapide aux applications de contrôle sans ajout d’équipement réseau supplémentaire. Le moteur audio apporte à l’utilisateur des consoles CQ de nombreuses fonctions qui lui permettent de gagner du temps dans les opérations classiques de mixage. Un assistant de gain règle automatiquement le gain du préampli au niveau optimal, avec une surveillance et un ajustement en cas de crêtes inattendues.
Un assistant anti-Larsen dispose de 16 filtres pour tuer les fréquences problématiques sur l’ensemble des sorties. En enclenchant sur les entrées le mode Quick Channels, l’utilisateur dispose d’un ensemble de traitements spécifiques au type d’instruments ou d’applications concerné et peut naviguer au sein de la chaîne de traitement à l’aide d’un simple bouton. Il pourra accéder à l’intégralité des paramètres de traitements en mode « Complete Channels ».
La fonction AMM sur l’écran d’une 12T.
Grâce à leur fonction de mixage automatique des micros (AMM), les consoles CQ sont aussi adaptées aux conférences, aux podcasts, aux débats, etc…. Disponible sur toutes les entrées, elle permet de réduire instantanément les bruits de fond et améliore la clarté des applications vocales sans avoir à intervenir.
Côté effet, la série CQ intègre une nouvelle suite d’algorithmes de réverbes, de délais et de modulations. Des préréglages spécifiques aux différents types d’instruments facilitent leur utilisation et la fonction FX Assist leur permet de réagir dynamiquement au signal d’entrée.
La valise de transport de la 12T.
Les trois consoles CQ disposent aussi d’un port USB pour l’enregistrement et la lecture en multipiste vers un ordinateur ou sur une carte SD, l’enregistrement et la lecture stéréo sur une clé USB. Elles permettent également la lecture stéréo via Bluetooth vers une entrée dédiée.
Pour terminer, Allen & Heath propose pour chaque modèle une valise de transport et des équerres de mise en rack. Bref vous l’avez compris, la série CQ est à l’aise partout.
Vue du ciel, elle est d’une beauté à couper le souffle, majestueuse et silencieuse. Et si le paradis qu’on nous promet si on a été sage c’était elle ? Est-ce qu’un gros farceur n’aurait pas inversé les pages du livre de notre vie ? Dans le doute, mettons les bouchées doubles pour être et rendre heureux, donner un peu plus qu’on ne prend et faire plutôt que dire, surtout en ces temps où l’homme brille trop par ses mauvais côtés.
Au menu du paradis il y a les indémodables amour, nature, amitié, mais aussi l’art et des frissons de plaisir en pensant à tout ce qui arrive dans nos métiers pour décupler l’attractivité des spectacles et le bonheur des spectateurs. 2024 s’annonce à ce sujet riche en nouveautés. C’est une véritable constellation d’événements, de techniciens, de services, de technologies, de machines, de lieux et d’innovations que nous allons raconter et vous apporter tous les jours sur un plateau. Où que vous soyez, en tour bus ou en tire-fesses, on sera là. Grâce à vous et pour vous.
En 2024 sur SLU, l’immersif sera à toutes les sauces, de Lompal au Théâtre du Temps avec Gaïa, de Pitto Cha au Lido. Les nouvelles sources laser vont déchirer le ciel. L’acoustique des salles va changer d’un click. Mériadeck va sonner en multi-diff. Les sources LED vont franchir les 1 200 W. Les enceintes vont s’amplifier, s’allonger et domestiquer le grave.
Rivale, Storm4, LTX, l’IP65 chassera l’eau, pas les Lux. Le son de Vegas va donner le tournis. La Voix de Johnny, L’ingénieur Playback, Jehenny Beth, CQLP, votre talent brillera de mille feux. Un nouveau loueur sec et breton va arriver et les JO vont faire la poussière dans vos parcs. Et tout ceci n’est qu’un avant-goût de ce qui se prépare à la rédaction pour être à la mesure de 2024.
Alors c’est vrai, on ne pourra sans doute pas nous lire partout dans la galaxie car on ne sait toujours pas s’il y a de la vie sur Mars et au-delà, en revanche on sera omniprésent sur la petite planète bleue et on vous réserve même une surprise pour très bientôt. Grosse et gratuite, comme toujours.
Belle et heureuse année de la part de l’équipe de SLU au grand complet.
Bruno Garros, (Robe Lighting France), équipé pour prêter main-forte à Jacky Fregonese (directeur de la société Loct’ambule).Les flammekueches sont divines, on y vient et on y revient.
Si vous avez raté… Les flammekueches de Jacky, le vin chaud épicé qui parfumait le stock Robe, les discussions entre potes, la présentation Avolites dont la gamme est maintenant distribuée par Robe France et surtout la démo du magnifique WashBeam longue portée iFORTE LTX tout climat et tout terrain, surtout les stades où il pourra exprimer toute sa puissance, suivez-nous.
Elie Battah, (Robe Lighting France), avec Sébastien Dendele (MursDeLeds) et Jean-Michel Jouane (LC Formation).
Le iFORTE s’inscrit dans la iSERIES classée IP65 et utilise un moteur de leds interchangeable iSE-TE 1,000 W XP (Xtra Performance), développé et fabriqué en interne et breveté. D’une puissance de 1000 W, il produit un éclairement de 355 000 lux à 5 m en sortie de sa lentille frontale de 245 mm de diamètre.
Le iForte LTX et sa lentille de sortie de 245 mm de diamètre, contrôlé par Avolites D9, le fleuron de la marque maintenant distribuée par Robe France.
Avec une optique innovante pour atteindre la fonctionnalité WashBeam, le LTX offre trois possibilités de zooms. Le mode standard, linéaire de 3,5° à 52°, le mode poursuite en introduisant le gobo réducteur pour une plage de 2° à 52°(ce gobo en métal très épais résiste à la chauffe à pleine puissance ce qui permet de garder un flux maximum). La troisième solution de zoom, iris engagé, permet de réduire l’angle au plus serré à 0,7° pour une longue portée. Utilisé avec le gobo réducteur qui le protège de la surchauffe, son flux là aussi reste constant et permet d’obtenir un éclairement de 335 000 lux à 5 m.
Démo du iFORTE LTX pour un public de jeunes techniciens et éclairagistes.
La couleur est produite par une trichromie CMY, un CTO progressif de 3000 à 6700 K, et deux roues de filtres couleurs. Le module découpe à 4 lames orientables et sur des plans individuels, autorise toutes formes de figures et bénéficie d’une rotation de 120°.
La puissance n’est pas le seul atout du iFORTE LTX WB. Il regorge de fonctionnalités et d’effets, avec une roue de gobos rotative et indexable de 5 gobos interchangeables, deux roues d’animation en aluminium avec vitesse variable et contrôle directionnel ; deux prismes superposables contrôlés indépendamment : un circulaire à 6 facettes et un linéaire 6 facettes, deux frosts MagFrost interchangeables de 1° et 5° ; et le réducteur de faisceau 2°précédemment cité pour assurer la fonction de poursuite à longue distance.
IForte LTX, bardé de fonctions et de technologie.
Car le luminaire est précâblé et pré-équilibré pour l’ajout de la caméra RoboSpot dédiée. Avec en plus technologie EMS (Electronic Motion Stabiliser) embarquée pour l’arrêt instantané et l’élimination de l’hystérésis, l’iFORTE LTX est le partenaire du RoboSpot.
Le LTX est bardé des dernières technologies de Robe dont le MAPS (motionless Absolute Positioning System), qui permet au projecteur d’effectuer son reset sans mouvement pan et tilt.
Au cœur de la protection IP65, le système RAINS (Robe Automatic Ingress Neutralization System) analyse en temps réel et gère la température, l’humidité et la pression afin d’éliminer toute trace de liquide à l’intérieur du projecteur néfaste à l’électronique. Il envoie un message d’erreur si les joints n’ont pas été placés correctement lors d’un remontage des capots.
La machine bénéficie également de la technologie POLAR+ qui en mode veille, maintient automatiquement un niveau de température interne, permettant un fonctionnement instantané jusqu’à moins 50 °C.
Spécialement conçu pour les concerts live, en salle comme à l’extérieur, le iFORTE LTX est particulièrement adapté par sa puissance, ses performances et son niveau élevé de protections à s’exprimer dans de grands espaces extérieurs en concert, événementiel ou TV.
ETC annonce la sortie de nouvelles versions du driver led F-Drive. Ils assurent désormais une compatibilité avec les projecteurs Irideon FPZ, Irideon WLZ et Source Four Mini LED. La connexion directe de ces projecteurs au système F-Drive permet de rendre plus simple et plus rentable la conception et le contrôle de systèmes d’éclairage.
Ce système d’alimentation LED, plusieurs fois primé, est à la fois modulable et centralisé pour faciliter l’installation et la maintenance. Les cartes de Drivers et d’alimentations interchangeables dans le Rack F-Drive R-12, rendent tous les composants essentiels facilement accessibles. Une grande variété de projecteurs LED, y compris les Irideon et Source Four Mini LED, peuvent tirer parti de la structure centralisée de pilotage et d’alimentation F-Drive pour réduire les coûts et simplifier les postes d’éclairage à distance.
Source Four Mini pour F-Drive offre une solution LED compacte qui s’intègre parfaitement à tout système d’éclairage. Il se caractérise par sa facilité d’utilisation, optique supérieure, projection d’une image claire, champ lumineux et homogène avec les avantages du contrôle DMX. Ce luminaire est idéal pour les musées, les magasins, les restaurants, les laboratoires d’éclairage, les théâtres pour enfants, etc.
Les projecteurs architecturaux Irideon FPZ et Irideon WLZ pour F-Drive de design discret et élégant s’intègrent parfaitement dans n’importe quel espace. Ils se caractérisent par un rendement lumineux élevé et des commandes intuitives intégrées.
Les Journées mondiales de la jeunesse ont été célébrées pour la première fois en 1985 à l’initiative du pape Jean-Paul II, qui avait organisé un rassemblement à Rome le dimanche des Rameaux pour célébrer le Jubilé de la jeunesse de l’Année sainte de la Rédemption.
Soixante mille jeunes catholiques étaient attendus, mais 250 000 personnes de différents pays sont venues. Aujourd’hui, l’événement est célébré tous les trois ou quatre ans dans un pays différent. En 2023, les JMJ se sont déroulées pendant six jours à Lisbonne, attirant plus de 1,5 million de participants. Il s’agissait du plus grand événement jamais organisé dans cette ville.
Le vaste Parque Tejo, qui s’étend sur 100 hectares au bord du fleuve, a servi de lieu principal, avec une scène imposante et une série d’écrans et de systèmes audio installés le long d’un espace en plein air de 3,5 km de long pour accueillir les visiteurs du monde entier. Un système L-Acoustics K Series, conçu et déployé par Pixel Light, a permis de garantir un son capable de répondre aux attentes d’une foule aussi nombreuse.
La scène de 40 mètres de large et de 24 mètres de haut conçue par l’architecte João Matos a servi de cadre au message d’espoir et d’unité que le pape François a adressé aux jeunes du monde entier lors des Journées mondiales de la jeunesse.
En tête d’affiche de l’événement, le pape François a délivré un message d’espoir et d’unité à la jeunesse mondiale depuis une scène de 40 mètres de large et 24 mètres de haut conçue par l’architecte João Matos. Pour Pixel Light, le défi de créer un système de sonorisation capable d’englober un tel public tout en maintenant une parfaite netteté de la parole était déjà bien présent.
Partenaire de L-Acoustics depuis 2016, Pixel Light dispose d’une solide expérience sur des projets d’envergure tels que l’Eurovision 2018. Pour les JMJ, le défi de Pixel Light était d’assurer une couverture audio et vidéo à 1,5 million de personnes réparties sur une étendue de 3,5 km, permettant à chacun de profiter pleinement des prises de parole, quelle que soit la distance qui les sépare de la scène.
L’équipe de techniciens du son qui a travaillé sur l’installation lors des Journées Mondiales de la Jeunesse. De gauche à droite – Bernardo Jobling et Rafael Pereira de Pixel Light et Tom LaVeuf et Tim McCall de L-Acoustics.
« Notre objectif était d’atteindre un minimum de 97 dB SPL A, compte tenu de l’environnement extérieur, du vent et du nombre de participants « , explique Rafael Pereira, ingénieur système et sound designer chez Pixel Light. « Soundvision nous a aidé à prévoir la couverture et à équilibrer le SPL sur l’ensemble de la zone d’audience.
Pixel Light a opté exclusivement pour les produits L-Acoustics. Compte tenu de l’ampleur de l’entreprise, cela leur a permis de créer une solution complète et cohérente. « Je crois que nous avons utilisé tous les équipements L-Acoustics disponibles en Europe », déclare Sérgio Antunes, chef de projet pour les JMJ. « Cette décision a non seulement répondu à nos besoins, mais a également contribué de manière significative au succès retentissant du projet. »
Vue du public et de quatre tours de rappel en K2 placées de manière à assurer une couverture complète de la foule.
Rafael a divisé l’espace énorme en plus de 72 parcelles de 5 000 à 10 000 mètres carrés, chacune avec son propre écran et son propre système. « Je ne pensais pas qu’il serait possible de couvrir un tel espace avec seulement 109 tours », déclare Rafael Pereira.
Deux jours ont été nécessaires pour déployer le réseau. LA Network Manager a permis à l’équipe de Pixel Light de gérer près de 300 contrôleurs amplifiés L-Acoustics.
« J’ai tout de même décidé d’essayer de le modéliser en Soundvision et je n’en revenais pas. C’était possible. J’ai utilisé un modèle Soundvision 3D pour montrer au client comment il était possible de le faire, ce qui l’a convaincu de nous confier le projet.
Au total, Pixel Light a déployé un nombre record de 1 100 boîtes L-Acoustics, à la fois pour la scène et aussi pour 109 tours de délai. Ce puissant ensemble comprenait 128 K1, 272 K2 et 132 K3. En outre, 528 Kara ont été déployées, ainsi que 24 vénérables dV-DOSC. Le système était contrôlé par 196 LA12X et 93 LA8. Pixel Light a conçu un réseau audio et de contrôle en utilisant 103 kilomètres de fibre et plus de 300 switches pour tout relier.
Certaines des 110 tours de délai qui portaient 1 100 boîtes L-Acoustics, chacune d’entre elles alimentée par un seul LA-RAK.
En puisant dans plusieurs gammes de L-Acoustics, Rafael Pereira a donné la priorité à l’équilibre du timbre et des niveaux de pression, dans le but d’assurer l’intelligibilité dans la gamme des sons vocaux. « J’étais limité à un LA-RAK par tour de rappel.
En tenant compte de cela et pour faciliter le montage et le démontage, j’ai créé cinq types de lignes différents : quatre K1 et six Kara ; huit K2 ; 12 Kara, 12 K3 ; ou quatre V-DOSC sur six dV-DOSC ». Il a fallu une équipe de 24 personnes et six jours pour mettre en l’air le système. Deux jours ont été nécessaires pour le réseau et deux autres ont été consacrés au calage et aux répétitions. « Dès le départ, nous savions que ce projet serait d’une ampleur phénoménale, mais le résultat final a dépassé toutes nos espérances. Notre équipe spécialisée a assuré la meilleure couverture possible, offrant une expérience audio inégalée qui a touché chacun des 1,5 million de participants. Du début à la fin de l’événement, les réactions de l’équipe de production ont été tout à fait positives, pas une seule plainte audio n’a été enregistrée », conclut Sergio Antunes.