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Souvenirs de quarantaine : Atika El Sayed

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A J-2, Atika El Sayed directrice générale d’ETC France prépare la société à travailler autrement en tenant compte de tous les paramètres humains et sanitaires.

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Atika El Sayed : Lumière : théâtre, events, architectural

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Tout va bien !

Où êtes-vous ?

A Paris.

Quelle a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Baisse d’activité totale. Baisse de chiffre d’affaires. Eloignement du terrain…

Et depuis le confinement ?

Encore pire : pas de contact ou peu avec les clients.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Pas vraiment de projets annulés mais pas de nouveaux projets.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Décalages non vraiment connus.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Impact faible en mars mais important en avril surtout en termes de facturation, car livraisons reportées.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Ecriture, musique, peinture, cuisine et rangement, rangement, rangement !

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Principalement à organiser le travail de mes collègues et trouver des solutions avec eux pour régler leurs disponibilités en adéquation avec leurs propres problèmes personnels : garde d’enfants, congés, RTTs.
Ensuite à réfléchir à comment profiter de cette période pour faire connaître nos produits et former nos partenaires. Enfin, prendre le temps de finaliser nos nouvelles installations ERP, site professionnel, manuels, Vidéos, etc.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Avant, préparer la société à travailler autrement en tenant compte des prérogatives sanitaires et organisation des présences physiques/ travail à domicile. Livrer nos clients sans tarder !

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Disponibilité d’écrans de protection que nous fabriquons. Vidéos et formation sur utilisation des produits et maintenance.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Nous organiser pour défendre nos métiers et réfléchir sur comment faire face aux annulations diverses des spectacles de l’été en particulier.

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

J’ai reçu de nombreuses photos de la part de mes proches, de leurs mômes, de leurs activités de tout et de rien, mais celles qui m’ont surprise ce sont les photos de petites bêtes que l’on ne regarde jamais ! Abeilles, araignées, scarabées… De belles photos artistiques !

 

Souvenirs de quarantaine : Yoann Pelletier

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Quelle chance d’être confiné avec Yoann Pelletier, responsable et concepteur lumière chez Skynight en Suisse. Il était cuisinier dans une première vie…

SLU : Quels sont vos fonctions

Yoann Pelletier : Responsable et concepteur lumière chez Skynight SA. Et oui, c’est tout neuf, je viens d’intégrer mes activités de conception lumière dans cette belle société basée à Genève. Je conserve donc la conception lumière pour des tournées d’artistes comme j’ai pu le faire ces dernières années avec Gérald De Palmas ou Christophe Willem par exemple. Les nouveautés, ce sont les événements corporatifs et la gestion du secteur lumière de la société.

Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Je suis basé à Genève, mais je rayonne dans toute la Suisse et la France, voire beaucoup plus loin… Mes secteurs d’activité vont de la conception lumière pour des tournées d’artistes, des événements corporatifs, des festivals, à la gestion technique ainsi que l’exploitation sur le terrain.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

De mon côté, tout le monde va bien, aucune connaissance n’est atteinte. Mais on retient notre souffle car plusieurs personnes sont à risques…

Où êtes-vous ?

Je suis confiné chez moi en Haute-Savoie avec ma femme et ma fille de 3 ans.
Nous avons la chance de nous trouver entre la ville et la campagne dans une petite ville. Cela nous permet d’avoir des services essentiels à proximité ainsi que des possibilités de promenades dans la nature. Je n’ai pas sorti la voiture depuis plus d’un mois…

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

L’activité a fondu comme neige au soleil dès le 27 février, date d’annulation du salon de l’horlogerie de Genève. La Suisse a été l’un des premiers pays à restreindre les rassemblements de plus de 100 personnes. Le salon de l’auto de Genève a suivi, ainsi que tous les évènements qui en découlaient. La partie « spectacle vivant » de mon activité a ensuite été affectée.

Et depuis le confinement ?

Forcément les choses ne se sont pas améliorées… La Suisse n’a pas imposé de confinement obligatoire, mais les rassemblements de plus de 5 personnes sont interdits.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

J’ai une petite tournée dans les tuyaux qui est reportée à l’automne, sinon beaucoup d’évènements sont annulés pour cette année. On croisait encore les doigts pour les évènements à venir et pour les festivals de l’été, mais ça semble bien compromis maintenant…

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Je ne pourrais que laisser mon nouveau patron répondre…
Mais plus concrètement, le personnel est passé en chômage partiel, des crédits ont été alloués par la Confédération Suisse et les cantons, mais cela ne fait que reporter les dettes. Il faudra sûrement de nombreuses années pour s’en remettre, mais la société est solide.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Je profite de ma famille et, dans ces moments difficiles voire dramatiques, c’est une chance. Surtout dans nos domaines d’activité qui comprennent beaucoup de déplacements en temps normal. Et sinon j’apprends à cuisiner à ma fille (mon premier métier !), on fait beaucoup de gâteaux en ce moment 🙂

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Je suis en télétravail et je fais beaucoup de visio-conférences. Nous poursuivons la préparation des projets en cours, même si nous ne savons pas s’ils auront réellement lieu… Il s’agit de ne pas prendre de retards afin de réattaquer dans les meilleures conditions le moment venu. Sinon, je retravaille mon fichier de base Wysiwyg afin de l’améliorer, projet qui était dans les cartons depuis un certain temps…
J’ai aussi un gros travail de fond dans la base de données du logiciel de gestion du matériel de la société qui a été récemment changé. Et j’en profite pour me perfectionner car nous avons la chance d’avoir une offre de formations à distance très riche depuis le début du confinement. Je pense, entre autres à celles de LC Formation, même si elles ne remplaceront jamais une vraie formation avec les éducateurs en chair et en os !

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Retrouver mon bureau (rires) ! Mais sinon principalement voir mes proches, on attend ce moment avec impatience.

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Je pense surtout à mes amis intermittents, et particulièrement aux techniciens en Suisse qui sont sous statut d’indépendant. L’intermittence n’existant pas de ce côté de la frontière, la situation est très préoccupante ! Il est important de soutenir toutes les démarches en cours afin de sauver nos métiers.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Restez chez vous et ne mangez pas trop… 🙂

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Malgré le confinement, je me rends compte que le temps passe très vite car j’ai mis plus d’un mois à répondre à ce questionnaire !

Webinaires d&b pour le mois de mai

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Alors que les équipes d&b continuent de travailler à domicile, différentes conférences en ligne sont proposées par le fabricant allemand. Un large éventail de sujets sont à l’ordre du jour à partir de la semaine à venir et durant tout le mois de mai.

Webinaires quotidiens

Rejoignez les webinaires d&b (la plupart en anglais mais certains en français) pour apprendre notamment à utiliser QLab, Streamdeck et Companion avec d & b Soundscape, approfondir la théorie des lignes, en savoir plus sur NoizCalc, le plug-in d & b Sketchup, la série A d&b, etc.

Les places seront attribuées sur la base du premier arrivé, premier servi. Des informations plus détaillées et la possibilité de s’inscrire à ces sessions sont disponibles sur le site d&b en cliquant sur ce lien

Prochaines sessions Virtual Open House (11 mai à 10 h et 17 h) :
« Anatomie d’une conception de système de sonorisation pour stade sportif contemporain. »

Rejoignez d&b sur Zoom pour une discussion sur les avantages de la technologie audio d&b pour les stades et les arénas. Seront abordés le processus et les techniques de conception impliqués pour garantir une expérience inoubliable pour le public.

– Session 11 mai de 10 h Meeting ID : 91167567319
– Session 11 mai de 17 h Meeting ID : 94062433545

Les sessions Virtual Open House ne nécessitent pas d’inscription. Elles sont l’occasion de discussions ouvertes, de questions techniques et d’un échange de réflexions et d’idées, offrant des connaissances et des idées supplémentaires dans la perspective de la reprise d’actvités.

Intervenants : Stefan Goertz, responsable mondial « éducation et support applications », et Dominika Obwarzanek, ingénieur d’application.

D’autres informations sur le site d&b

 

Fanny Dussart anime la demi-heure intermittente sur Instagram

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Fanny Dussart est originaire du nord et dans la prod depuis une quinzaine d’années. Pendant le confinement elle a décidé de réaliser des interviews pour mettre en valeurs différentes personnalités et métiers passion de la profession.

Vous pouvez voir “Les interviews de la demi-heure intermittente” tous les jours de la semaine à 18 heures sur le réseau social Instagram @fanny_dussart et les revoir sur la chaîne Youtube “La demi-heure intermittente”.

SLU : Que fais-tu dans ce métier pour être autant en contact avec tout le monde ?

Fanny Dussart : Je suis dans la prod depuis une quinzaine d’années et j’ai fait un peu tous les métiers qui tournent autour de l’administration de tournée, de la direction de prod, du tour management et de la régie générale. Du coup je suis un peu au cœur du système et c’est pour ça que je connais aussi bien les artistes que les techniciens. En plus je suis Chti et donc sympa (rire).
J’ai travaillé sur de très grosses tournées pendant pas mal de temps et j’ai un parcours atypique car j’ai été 3 ans chargé de mission musique-danse-théâtre dans un conseil général puis cinq ans à l’opéra de Massy comme directrice de prod de l’Opéra symphonique.
J’ai rencontré un artiste qui s’appelle Stanislas. Il y est chef d’orchestre et était signé en édition dans la boîte de Pascal Obispo. Il faisait beaucoup d’arrangements pour différents chanteurs et on a décidé de collaborer. On a créé une formation, le Paris Pop Orchestra. Depuis 3 ans, je travaille sur de petits projets théâtre, à Tournai où je suis administratrice. Je n’ai pas envie d’arrêter la musique mais j’aime bien le changement.

SLU : La démarche d’échanger comme ça pendant une demi-heure avec ce que tu appelles un intermittent, bien que tu n’aies pas interviewé que des intermittents, elle t’est venue comment ?

Fanny Dussart : Je n’interviewe pas que des intermittents mais beaucoup quand même. L’idée m’est venue après la deuxième allocution de Macron où je me suis dit que ça n’allait pas être facile. Je pense que les spectateurs, n’ont pas conscience de tout le travail technique réalisé par des équipes peu ou pas connues. Donc c’était le moment de leur donner la parole de manière positive et pourquoi pas, de parler d’eux, de leur parcours, et les mettre un peu dans la lumière, vu qu’ils sont souvent dans l’ombre.

Une amie maquilleuse pour Voulzy ou Souchon qui s’appelle Malka Braun a été la première interviewée avec Loïc Pontieux. Puis j’ai eu du mal à trouver des candidats car les techniciens ont du mal à parler d’eux, peu habitués à être mis en avant. Ils disent souvent qu’ils n’ont rien à raconter mais en fait c’est faux. Hier, j’ai enregistré Hervé Beauville qui est habilleur et fait plein d’autres choses. Il était hypertendu. Il fallait aller le chercher pour qu’il parle. Ils doivent penser que ce qu’ils font n’est pas très intéressant alors que ce sont des métiers passionnants.

SLU : Et tu fais ça purement par plaisir, par envie, pour rendre service, ou tu ne sais pas pourquoi ?

Fanny Dussart : J’avais envie de faire quelque chose pour qu’on n’oublie pas les intermittents du spectacle.je voudrais interviewer un chauffeur, un cuistot, un road. Il y a tellement de gens. J’ai envie de considérer tous les métiers. J’y suis allée sans réfléchir et je me suis prise au jeu. Au total je vais atteindre 24 modules et je ne sais pas si je vais arrêter le 8 mai parce qu’on m’a demandé de continuer.
J’ai eu Julie De Bona qui a cartonné sur TF1 dans le Bazar de la Charité, Légitimus m’a dit oui et Bruno Solo est passé le 7 mai. Gérard Darmon est partant pour le 10 mai, la dernière. Il m’a dit : Moi, je n’en ai rien à foutre de l’audience, c’est pour la bonne cause, pour qu’on parle des intermittents du spectacle ! »

SLU : Et alors toi, comment tu vois le futur par rapport à cette crise ?

Fanny Dussart : J’essaie de voir les choses au jour le jour parce qu’on n’a pas trop le choix. Ce qui est horrible à vivre c’est l’inconnu. Ne pas avoir de date et ne pas pouvoir se dire “On va pouvoir recommencer à tel moment”. J’espère de tout cœur que l’activité reprendra en septembre ou au moins au 1er octobre. Personnellement j’ai déjà une tournée entière de prévue donc je bosse pas mal.

Enfin il y a aussi le public qui, à mon avis subit un vrai traumatisme. Du coup tous les directeurs de théâtre flippent d’avoir des salles vides et commencent à annuler, voire vont fermer leur théâtre jusqu’en décembre. Il se passe quelque chose et ça me donne envie de continuer.

“Les interviews de la demi-heure intermittente” tous les jours de la semaine à 18 heures

– Sur Instagram @fanny_dussart.
– Et les revoir sur la chaîne Youtube “La demi-heure intermittente”.

Souvenirs de quarantaine : Sébastien Castel

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Sébastien Castel, régisseur au théâtre Grace de Monaco, est aussi constructeur de cabanes géantes, débroussailleur hors pair, et maîtrise toutes sortes de sports (foot, basket, badminton, boule, quilles finlandaises…).

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Sébastien Castel : Depuis quelques mois je suis en retraite monégasque au théâtre Princesse Grace.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

On a énormément de chance. Nous sommes dans une résidence entourée de forêt et tous nos proches vont bien. En plus, j’ai la chance de vivre avec une institutrice qui s’occupe merveilleusement bien de nos deux enfants.

Où êtes-vous ?

Dans l’arrière-pays niçois.

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Annulation, annulation, annulation.

Et depuis le confinement ?

Télétravail, on prépare la saison prochaine.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Toutes les pièces de théâtre et toutes les locations de salle.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Nous n’avons reporté que 2 pièces sur la saison prochaine.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Le gouvernement monégasque récupère un maximum d’argent pour pallier cette crise. On s’en sort plutôt bien pour l’instant et on est largement mieux lotis que certains. Je pense tout particulièrement aux intermittents du spectacle.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Devoirs le matin et sortie l’après-midi. On essaye de varier les plaisirs pour nous et les enfants mais ça devient dur. On finit tous les travaux que l’on avait mis de côté, on devient des as en cuisine, des constructeurs de cabane géante, des débroussailleurs hors pair, on maîtrise toutes sortes de sports (foot, basket, badminton, boule, quilles finlandaises…), On a aussi découvert l’apéro Skype (il fallait bien une excuse).

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Télétravail et formations diverses et variées.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Un ou plusieurs MEGA BBQ avec tout le monde ou alors une raclette si c’est déjà l’automne.

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Il y a un excellent exutoire à 20 heures tous les soirs pour les enfants qui ont encore de l’énergie. Bien sûr en plus de soutenir le corps médical, on soutient tous les producteurs locaux qui nous régalent de bons produits.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Profitez de ces moments en famille et surtout sortez couverts.

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Je pense que c’est ma femme qui a créé le Covid-19 pour qu’enfin je fasse les travaux de la maison. On a transformé la table du salon en table de ping-pong.

Souvenirs de quarantaine : Franck Bessol

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Prestataire aux Antilles, Franck Bessol, Président de la Sasu Créative Studio, a commis l’erreur fatale de se mettre aux fourneaux. Depuis il fait du sport… Son message est : rété a kay !

SLU : Quels sont vos secteurs et zone d’activité

Franck Bessol : Location / Vente : Son/Light/Vidéo/Led sur la Guadeloupe et la Martinique.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Pour le moment personne de touché chez mes proches. Nous avons environ 150 cas en Martinique et 150 cas en Guadeloupe confirmés.

Où êtes-vous ?

Je suis actuellement en Martinique avec mon fils et sa maman depuis le début du confinement. Pour l’instant les liaisons maritimes et aériennes entre la Martinique & la Guadeloupe sont suspendues….

Quelle a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Depuis le début du mois de mars, nous avons commencé à enregistrer quelques annulations.

Et depuis le confinement ?

100 % des opérations annulées ou reportées (mais quand ???)

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Evénements pour la Mi-carême.
Festival FAK à La Désirade
Lancement de véhicules
Concert live dans différents lieux de spectacles
Evénements sportifs.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Pour le moment, nous avons très peu d’informations. Nous restons en contact avec les producteurs, organisateurs, agences de com. afin d’avoir une vision pour le futur.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

C’est encore trop tôt pour en parler. Tout dépendra de la durée du confinement. Nous restons en contact avec nos fournisseurs et nos banquiers afin de se préparer pour les mois qui viennent.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Je profite de ma famille, je fais du sport (c’est vraiment nécessaire car je me suis mis à cuisiner…)

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Préparation (3D, Simulation acoustique, Planning) des événements de cet été. Un peu de comptabilité.
Formation sur plusieurs logiciels (CAPTURE, RESOLUME, DIRECTOR Allen & Heath, …)

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Un bon restau avec mes collègues.

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Nous avons fourni un système de son pour le Samu en Guadeloupe (Débarquement des passagers des bateaux de croisières au port de Point à Pitre)

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

« Rété a kay » restez à la maison… en Créole

 

Souvenirs de quarantaine : Aldo

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Ce contributeur, souhaitant préserver son anonymat, appelons-le Aldo, semble prendre très, très au sérieux la notion de confinement.

Le confinement implique une gestion optimisée de l’espace et en tant que chef de famille, je n’ai eu aucun problème à trouver la meilleure place dans la maison…

SLU : Bonjour, quels sont vos nom, prénom et fonction ?

Aldo : Depuis le 13 mars, je pense qu’un certain nombre de choses ont changé et j’ai peur de divulguer ce genre de détails. Aussi plutôt que de vous donner mon nom, je préfère vous communiquer mon surnom afin de préserver mon anonymat. Appeler moi « Aldo ».

Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Plus aucun à l’heure actuelle, et ma zone d’activité principale est mon jardin.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Tout va bien, mais aux alentours du 20 mai, je devrais être touché par un virus portant le numéro de 53, l’année dernière déjà, je l’ai attrapé mais il portait le numéro 52. Quelle vacherie !

Où êtes-vous ?

Chez moi. Dans la Drôme. C’est un peu au sud de la porte de Bercy…

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Il y avait une vie avant le confinement ?

Et depuis le confinement ?

Je fais beaucoup de progrès en cuisine et en jardinage…

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Les départs et les retours de chez moi

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

La pollution massive, le non-respect des engagements de la COP21, la déforestation, les profits immoraux des multinationales irrespectueuses du monde des vivants, les ventes d’armes, la fuite en avant de nos métiers, bref pas que des drames pour les mortels que nous sommes.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Si la question est : Allez-vous survivre professionnellement et continuer d’écrire pour Sonomag ? La réponse est j’espère que oui.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

J’essaie de réfléchir avec ce que je sais faire. Simplement, humblement.

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Confcall – Confcall – Confcall – Confcall – Confcall – Confcall – Coup de fil – Confcall – Confcall – Confcall – Confcall – Confcall – Confcall – Coup de fil.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

M’enfermer dans ma cave (Désolé, c’était une tentative d’humour déplacé…)

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

N’étant ni docteur en médecine, ni couturière, ni industriel, ni multimilliardaire, ni caissière, et mon permis poids lourd n’étant plus valide depuis une grosse quinzaine d’années, j’ai donc pris une initiative majeure. RESTER CHEZ MOI !!! Un acte héroïque peut être synonyme de simplicité, enfin, je crois.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

J’ai les mêmes questions en nombre que tout un chacun, et je n’ai pas la prétention de pouvoir donner des conseils.

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

J’ai mis 15 jours à en écrire une petite centaine et j’en poste une par jour depuis le 30 mars sur les réseaux sociaux au nom de l’entreprise Concept K. Et paf ! Merci pour la pub !!! Instagram/Facebook/linkedin

 

Souvenirs de quarantaine : Christophe Digne

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Christophe Digne, directeur Associé de MATCHevent sud-ouest nous explique comment fabriquer un panier de basket avec des produits de récup.

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Christophe Digne : Prestataire audiovisuel et décoration pour l’évènementiel et le spectacle vivant

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Ma santé va bien, quelques contaminés dans mon entourage mais sans complications.

Où êtes-vous ?

Chez moi, à Toulouse

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Une cascade d’annulations (80 % du chiffre d’affaires de Mars à juin en 2 jours), un arrêt brutal, des inquiétudes.

Et depuis le confinement ?

No man’s land, électrocardiogramme plat…

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Conventions d’entreprises, festivals, lancements de produits, soirées de gala

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Concernant les projets dits « reportés », pas de dates de report à ce jour. Nous sommes en attente d’un calendrier mais pour l’instant pas de précisions.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Pour l’entreprise, l’impact économique est identique à celui de nos confrères : Chiffre d’affaires quasi-nul, notre secteur d’activité est fragile, nous sommes des PME-TPE pour la grande majorité. Notre gestion passée, nos réflexions et choix à venir seront primordiaux.
Pour ma part, on serre les vis, l’avenir ne sera plus le même c’est certain, mais sortons du positif durant cette période et recentrons-nous sur les fondamentaux !

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Me retrouver avec ma petite famille, bricolage (il ne me restera plus rien à faire pour la retraite, si on en a une), jeux de société, devenir prof de Français, Maths… Jardinage, sport (à domicile), Apéros digitaux (on garde le lien), lire SLU à fond, je suis incollable ce mois-ci !

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Réunion avec mes associés tous les jours, avec nos collaborateurs 1 fois par semaine pour prendre des nouvelles d’eux, de leurs proches et garder le lien, tout ça en visio bien sûr, réfléchir à demain, préparer la suite.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

– Un marathon de barbecues avec ma famille et mes amis les week-ends qui suivent
– J’espère une belle réunion de rentrée avec mon associé de toujours Patrick Balland et nos collaborateurs (avec sûrement des distances de sécurité) mais que ce sera bon de se revoir en chair et en os et de reprendre sur les chapeaux de roues

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

– Nous soutenons la démarche « Prestataires solidaires » initiée par le SYNPASE qu’il faut diffuser au maximum https://www.covid-prestataires-solidaires.fr
– Les sites de Paris et Sud-ouest ont déjà mis à disposition leurs moyens logistiques pour aider à la distribution de masques, nous aimerions en faire plus.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

#restezchezvous bien sûr ! Restons prudents ainsi nous arriverons à préserver nos métiers sans aggraver la situation.

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Au début du confinement, les magasins de bricolage n’étant pas encore organisés en Drive, nous avons fait de la récup’ avec mes enfants et créé un panier de basket avec ce que nous avions sous la main, à savoir 1 pneu de vélo, des tasseaux et des chutes de coton gratté.
Mes collaborateurs m’ont énormément manqué à cet instant précis pour le rendre esthétique et solide. Mes voisins vont en parler longtemps ! (Ahahahahahah !!!).

Souvenirs de quarantaine : Richard Lereuil

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Richard Lereuil, Directeur France et DOM-TOM de distribution des marques du groupe AEB dBtechnologies, EAW, Montarbo, ANT et Mixars se prépare à rouler cheveux au vent après le déconfinement.

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Richard Lereuil : Distributeur des marques du groupe AEB : dBtechnologies, EAW, Montarbo, ANT et Mixars, en France et dans les DOM TOM.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Pour le moment ! l’ensemble de l’équipe AEB à Bologne et en France est en bonne santé, ainsi que toute ma famille.

Où êtes-vous ?

En région parisienne

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

La distribution de nos différentes marques se porte très bien en France et dans les DOM TOM. Depuis deux ans la croissance est très forte pour dBtechnologies. Nous offrons des produits de qualité à des prix compétitifs avec une faible différence technologique par rapport aux leaders du marché Audio. Au début de cette 3e année 2020, l’activité pour AEB France était sur les deux premiers mois à encore +60 %.

Et depuis le confinement ?

Grâce à la forte croissance des deux premiers mois nous serons encore en croissance sur le trimestre et cela malgré une chute importante sur Mars. Mais les mois les plus importants dans notre profession sont d’avril à mi-Juillet et là je ne vous cache pas mon inquiétude pour le marché des prestataires et loueurs…

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Pour le moment, l’ensemble des projets pour les prestataires et loueurs sont annulés ou gelés jusqu’à une reprise de l’activité.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Les projets de vente nos line array dépendaient du début de saison des tournées et festivals de nos partenaires… Seuls les installateurs ont encore un peu de visibilité.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

L’avenir de notre branche est très compromis si l’état ne vient pas en aide aux professionnels du spectacle, le marché en sera transformé.
En effet après les attentats, les manifestations de novembre et décembre 2019, la profession a été impactée et très peu de prestataires pourront encore tenir 2,3 ou 4 mois sans trésorerie et sans évènements.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Mise à jour des offres, AO, préparation d’une newsletter bi mensuelle pour la relance de notre réseau sur nos différentes marques de distribution chez AEB.
De l’administratif, bilan aussi pour les indépendants comme moi.
Puis en prévision bricolage, jardinage, sport et régime 😊.

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Je reste en contact permanent avec mon réseau de distribution, pour les soutenir dans ce moment de crise. Etre plus proche de mes clients et de leurs attentes pour espérer un meilleur accompagnement dès la reprise, si reprise il y a !
Heureusement AEB dBTechnologies à une large gamme pour le Pro mais aussi pour le retail, les magasins de sono et de musique.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Organiser une grande soirée avec mes copains… Et rouler les cheveux au vent…
Et accompagner le mieux possible mes clients à la reprise, avec des nouvelles solutions.

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Oui une baisse très importante de mon salaire en solidarité avec mon équipe en Italie, à la suite de la fermeture temporaire de l’entreprise et l’arrêt de nos chaînes de fabrication à Bologne. Je suis un agent indépendant et nous n’avons aucune aide de l’état !

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Les plus grands acteurs de notre profession se sont-ils regroupés pour une demande d’aide au ministère pour notre secteur Evénementiel touché à 100 % pour plusieurs mois voir jusqu’à 2021 !

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Je bosse depuis l’âge de 16 ans, je n’avais jamais eu de temps pour la solidarité et moi-même ! C’est chose faite ! La solidarité fait beaucoup de bien…

Souvenirs de quarantaine : Sylvain Masure

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Sylvain Masure, mixeur FOH, retours et régisseur de scène, conseille aux amateurs de musiques extrêmes le documentaire de “Slave To the Grind” sur YouTube.

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Sylvain Masure : Principalement la tournée avec des groupes (“Mass Hysteria” essentiellement ces derniers temps). Je fais également de l’accueil son en salle à la Cartonnerie (Reims), de la régie de scène sur 2 festivals estivaux (“La Magnifique Society” et le “Cabaret Vert”) et un peu d’enregistrements et mix en studio (Le Chalet Studios, à Reims également).

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?
Tout va bien de notre côté. Quelques-uns de mes amis et collègues ont été malades, mais aucun n’a développé de forme grave et ils vont tous mieux maintenant.

Où êtes-vous ?

Dans notre petite maison de ville à Reims, en famille, avec ma compagne et mon fils de deux ans.

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

J’avais essentiellement des dates en club avant le confinement qui du coup ont eu lieu. Nous devions en revanche accueillir à la Cartonnerie IAM une semaine avant et Seb Adam, 4 jours avant qui ont été annulés par l’arrêté d’interdiction des rassemblements de plus de 1 000 personnes. C’était un peu bizarre car nous avions une journée de résidence la veille, le matin du concert nous nous sommes tous retrouvés pour le filage et juste après, l’interdiction est tombée !

Et depuis le confinement ?

C’est le calme plat ! Je devais travailler sur la préparation du Festival “La Magnifique Society”, en tant que régisseur de la main stage, et ce n’est plus d’actualité.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Fin mars, je devais remplacer un ami (Jimmy Goncalves que je salue au passage) sur les 7 dernières dates de la tournée européenne de “Myrath” en FOH. En avril on avait deux dates avec “Mass Hysteria” et je devais également travailler avec un autre groupe de Métal, “The Old Dead Tree”, pour quelques dates en France. Et puis, bien sûr, l’annulation des dates estivales de “Mass Hysteria” (même si tout n’est pas encore annulé, croisons les doigts pour le mois d’août), ainsi que toute la fin de saison de la Cartonnerie. Espérons aussi que le “Cabaret Vert” fin août pourra avoir lieu.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Certaines dates de “Mass Hysteria” sont reportées à la rentrée, tout comme la tournée de “Myrath” ou de the “Old Dead Tree”. Il n’y a plus qu’à espérer que tout cela pourra se faire à cette période !

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Je suis intermittent du spectacle, donc pour les mois à venir, je gagne évidemment moins puisque je ne vis que sur mes indemnités Pole Emploi, mais ça va aller. Je suis plus inquiet pour l’année prochaine en fait, en fonction de ce que le gouvernement va décider pour notre statut et la façon dont vont reprendre les shows.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Je passe pas mal de temps avec mon fils et ma compagne bien sûr. Un peu de Netflix et surtout beaucoup de musique. Je joue de la guitare et j’apprends le piano, ce que j’avais déjà commencé il y a quelques années mais que j’avais laissé de côté faute de temps. J’ai remonté un projet musical “Stoner/Doom” avec un ami depuis janvier, je vais essayer de composer un peu !

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Fin février j’avais fait des séances de studio pour 2 groupes différents. Du coup ayant une cabine de mix à la maison j’ai passé pas mal de temps à mixer ces morceaux. J’ai fini maintenant et du coup je vais passer du temps à me former je pense. Je compte passer la certification Dante et je suis également les Webinaires de L-Acoustics.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

J’aimerais dire un concert, mais visiblement ça n’est pas pour tout de suite, donc une bonne soirée entre potes ! Et aussi emmener mon fils au parc pour qu’il puisse bien se défouler et voir un peu d’autres enfants. Même si à son âge il ne sait pas l’exprimer, je sens que ça lui manque.

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Pas mal de marques mettent en ligne des webinaires et autres formations. C’est vraiment cool parce que ça permet de mettre ce temps à profit pour s’intéresser à de nouvelles choses. Et plus généralement tous ces artistes qui mettent du contenu à disposition gratuitement, que ce soit de la musique, des documentaires, des spectacles… Aller, un petit conseil perso pour les amateurs de musiques extrêmes, le documentaire « Slave To the Grind » est disponible sur YouTube !

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Ce serait à mon avis une bonne chose que l’AFDAS libère des fonds pour la formation lorsque le confinement sera levé. Si on ne peut pas reprendre les spectacles tout de suite, profitons-en pour nous former !

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

J’ai découvert que mon fils adore “Gojira” ! Je lui ai montré un extrait de live l’autre jour et il ne voulait plus que j’arrête la vidéo !
Quant à la casquette sur la photo, elle cache un accident de tondeuse ce matin !

FOHHN plus que jamais online

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FOHHN et Daniel Borreau (Rock Audio) proposent de nouvelles sessions de présentation en ligne des nouveautés produit, et des rendez-vous pour les formations basiques sur Fohhn-Designer.

Sessions FOHHN DESIGNER :

Un outil indispensable pour finaliser vos dossiers et vos études. Fohhn Designer est un logiciel de prédiction acoustique, simple, économique et accessible, qui peut intégrer l’ensemble des paramètres acoustiques d’une salle, si ceux-ci sont renseignés, tels que : Rt-60, coefficients d’absorption des matériaux, température, pression atmosphérique, hygrométrie, etc.
Plus d’informations sur le site Fohhn

Fohhn designer

Voici les prochaines dates de sessions de formation (d’une durée de 2 heures environ pour les sessions « Découverte ») :

– Jeudi 7 mai à 17 h
– Vendredi 8 mai à 17 h (eh oui !, même le 8)
– Mercredi 13 mai à 17 h


Compte tenu du nombre restreint de participants possible, veuillez contacter Daniel : [email protected] ou 06 10 31 37 25, en précisant quelle session vous convient, sachant que d’autres rencontres pourront être organisées à des dates ultérieures.


Présentations commerciales des nouveautés en ligne

Daniel organise par ailleurs avec Samuel Hartmann, en direct de chez Fohhn, la présentation des dernières nouveautés, dont :

– Les Media-Scale 1 et 2 : selon le concept de l’enceinte « coupée à la demande » , avec un son clair et chaleureux, des basses présentes, sans caisson de graves encombrant.
– La Scale – Bar : Une barre de son sur mesures.
– Les matrices amplifiées 4 canaux de la série MA (Analogiques et Dante) : solution novatrice, avec la technologie Fohhn, pour un budget raisonnable.
– Les nouvelles interfaces NA-4 et ABX-6

Fohhn matrices MA & amp

Voici les prochaines dates de session (d’une durée de 1 heure 30, environ) prévues :

– Jeudi 7 mai à 14 h
– Mercredi 13 mai à 14 h
– Jeudi 14 mai à 14 h

Là encore, compte tenu du nombre restreint de participants possible, veuillez contacter Daniel Borreau, en lui précisant quelle session vous convient. D’autres rencontres pourront être organisées ultérieurement.

 

Conférence RCF en ligne sur la diffusion en Théâtre

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Comme beaucoup de fabricants du secteur de l’audiovisuel en ces temps de confinement, RCF dispense, avec sa structure RCF Audio Academy, des webinars, des études de cas en ligne et en différentes langues.
Bertrand Delbar, RCF France, nous signale pour ce jeudi une étude de cas en français sur la diffusion en théâtre. Dépêchez-vous pour vous inscrire !

Etude de cas: Système de diffusion dans un théâtre

Au programme :

Conception d’un système complet pour un théâtre avec balcon
Comparaison entre plusieurs systèmes
Création de la salle dans Ease Focus 3
Prédiction et analyse dans Ease Focus 3
Q & A

Langue : Français
Conférencier : Yannick Dahms
Date : 7 mai 2020
04:00 pm (16h00)-05:30 pm (17h30), heure de Paris (GMT +2)

Pour s’inscrire, cliquez sur le lien suivant « S’inscrire »

Ou depuis le site site RCF

Robe Lighting France reprend ses activités

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Robe Lighting France a décidé de progressivement reprendre ses activités à partir du 11 mai, en appliquant les directives de santé et de sécurité qu’impose la situation actuelle.

Bruno Garros, Directeur Général de Robe Lighting France.

Notre Administration des Ventes est présente en télétravail.
Le service commercial Robe & Anolis est toujours à votre disposition.
Réouverture du SAV tous les mardis à partir du 12 mai de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h dans nos locaux de Villepinte.

Au niveau de nos usines en République Tchèque, une prise de décision rapide de la direction a permis de garantir toutes les conditions sanitaires au maintien de l’activité et de ce fait :

Assurer la demande actuelle, des lignes de production restent opérationnelles.
Les livraisons vers la France sont maintenues.
La R&D dans son ensemble est toujours restée opérationnelle sous l’impulsion de Josef Valchar.

D’autres informations sur le site Robe Lighting France

C-19, retour vers le futur des prestataires avec le Synpase

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A la veille du déconfinement et après deux mois d’arrêt brutal, nous vous offrons un retour vers le futur, le votre, en interrogeant les prestataires, intermittents, distributeurs, formateurs et tous les syndicats sur le présent et l’après C-19. Show must and will go on.

Philippe Abergel

Première partie de cette plongée au cœur de vos métiers, de vos difficultés mais aussi de vos espoirs et de vos idées pour relancer, voire réinventer nos métiers et regagner la confiance du public, nous sommes allés à la rencontre de Philippe Abergel, Délégué général du Synpase, en contact quotidien avec des prestataires du spectacle vivant et de l’événementiel.

SLU : Bonjour Philippe et merci de nous donner un peu de ton temps car on sait tes journées encore plus chargées que d’habitude. On te propose de faire un très large tour d’horizon de nos métiers post C-19 en débordant parfois légèrement pour évoquer trois autres composantes de notre écosystème que l’on interrogera longuement très prochainement.

SLU : Commençons par quelques chiffres. Combien de prestataires techniques avons-nous en France, combien sont labellisés et enfin combien sont adhérents du Synpase.

Philippe Abergel : Je dirais entre 600 et 700 entreprises de prestation technique dont l’activité principale est de travailler pour des professionnels. Les labellisés sont 550 et ils représentent 90 à 92 % du marché. Au Synpase nous avons 220 adhérents allant de 60 à 70 k€ à plusieurs millions d’euros de chiffre d’affaires.

Notre branche emploie environ 5 000 salariés permanents et un peu plus de 15 000 salariés intermittents à l’année qui représentent environ 3 000 salariés en équivalent temps plein.
Donc on est sur un nombre de salariés en ETP de 8 000 à 9 000 pour nos activités de prestation technique, sachant que la répartition du chiffre d’affaires entre spectacles et événements est assez équilibrée.

Quand le gouvernement me demande de faire des statistiques c’est assez facile pour moi. Grâce aux chiffres du label évidemment globalisés il n’y a pas de traitement de données individuelles, on a une vraie vision sur ce que représente par exemple l’exonération de charges patronales sur 6 mois dans notre secteur. Je le sais de façon précise.

SLU : Merci pour l’enchaînement. Depuis ton poste de vigie, comment vois-tu la situation actuelle ?

Philippe Abergel : Depuis le 13 mars toutes les sociétés de location et de prestation sont à l’arrêt. Celles plus portées sur l’intégration le sont aussi du fait du confinement. On peut imaginer que ces dernières vont malgré tout pouvoir redémarrer un peu plus vite grâce à leurs contrats en cours.
En général l’intégration est une branche de certains prestataires, mais cette activité ne représente qu’environ15 % du CA global des prestataires techniques. Les prestataires purs et durs et surtout ceux qui travaillent beaucoup pour les festivals vont souffrir énormément. On va bientôt refaire une enquête auprès des adhérents au Synpase, mais pour vous donner une idée, 93 à 95 % des salariés sont en chômage partiel.

SLU : Qu’en est-il des Intermittents, ils représentent les forces vives de notre métier.

Philippe Abergel : Absolument et ils ne sont pas oubliés mais il faudra aller plus loin que les mesures prises actuellement qui laisseront trop de techniciens en rade dans les mois à venir. Au sein des différentes organisations syndicales et avec un consensus entre employeurs et salariés, ce qui semble émerger est une demande de renouvellement des droits d’un an. (BONNE NOUVELLE, le Président de la République a proposé la prolongation des droits des Intermittents jusqu’à août 2021, on attend les détails )

SLU : Revenons aux prestataires techniques, quel est le CA de cette branche et l’effet de cette crise.

Philippe Abergel : L’ensemble du secteur de la prestation technique en France pour le spectacle vivant et l’événement c’est environ un milliard d’euros par an. D’après nos dernières analyses, on estime la perte en chiffre d’affaires pour le secteur à au moins 600 millions d’euros ce qui est considérable d’autant qu’une très grande partie de ce chiffre ne reviendra pas. Il faut maintenant espérer que le dernier quadrimestre permette un redémarrage de la prestation suffisant pour valider ces 60 % de perte. Si ce n’est pas le cas, on dépassera encore ce chiffre. La rentrée doit pouvoir changer la donne.

SLU : Ca ferait beaucoup de shows à compacter en peu de temps et peut-être avec des salles devant respecter de nouvelles normes…

Philippe Abergel : On réfléchit tous aux conditions sanitaires en vue de la reprise et les différentes organisations professionnelles font remonter leurs propositions au gouvernement. Il y a malheureusement aussi des lieux, des salles qui pour des raisons purement économiques risquent de ne pas rouvrir à perte. Si la jauge pour ne pas perdre d’argent est à 60 % et les normes obligent à n’accueillir que 40 ou 50 % du public habituel, à quoi bon le faire et cela va freiner la reprise.

SLU : On est bien d’accord, nous parlons d’une hypothèse où la pandémie s’éteint en France, ou bien reste sous contrôle !

Philippe Abergel : Absolument. Le Premier ministre a bien précisé que lors du déconfinement du 11 mai, l’évolution sanitaire va être surveillée et un point sera fait deux semaines plus tard, le 2 juin. Les mesures seront alors affinées.
Ce dont on est certain, c’est de l’interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes jusqu’au 1er septembre, mais quid de ceux de moins de 5 000 qui restent très intéressants ? C’est sur cette fourchette de 10 à 5 000 que des réponses doivent nous être données quant aux dates, lieux comme les théâtres et les salles de concert en fonction des zones et des nouvelles contraintes sanitaires comme l’idée des jauges réduites.
Enfin il faudra retrouver la confiance du public. Nul ne peut prévoir sa réaction même si on travaille aux moyens et dispositions afin de le rassurer.

SLU : Quel est le scénario qui mettrait tous les pros d’accord ?

Philippe Abergel : Un redémarrage long et progressif en septembre serait très positif, avec le soutien de l’Etat nécessaire pour éviter les licenciements et les dépôts de bilan.

SLU : On allait y venir. Comment s’organise la filière spectacle et événement vis-à-vis de cette quête vitale ?

Philippe Abergel : Les deux côtés se sont mobilisés pour analyser la situation, construire des plateformes de mesures concrètes pour soutenir les entreprises et ensuite les porter et les négocier auprès des cabinets ministériels compétents. Ces aides devront aussi permettre aux entreprises de passer 2021 car les trésoreries vont s’étioler et il ne faudrait pas qu’on imagine que les effets de cette crise ne se prolongeront pas les années suivantes. J’ai peur du premier semestre 2021 si rien n’est fait car on risque de perdre des sociétés et de mettre à mal des emplois.

SLU : Il ne faut pas confondre le plan de relance général de l’économie qui va être annoncé par Edouard Philippe en septembre et votre plan de soutien qui est spécifique et beaucoup plus urgent.

Philippe Abergel : C’est cela même. 4 secteurs sont ciblés pour ce plan de soutien car ils sont particulièrement impactés et risquent de l’être longtemps après le redémarrage de l’économie : le tourisme, l’hôtellerie / café / restauration, la culture et l’événementiel. Ces 4 secteurs sont en contact actuellement avec les pouvoirs publics pour remonter les difficultés et faire en sorte de bénéficier de toutes les aides nécessaires.
Le président de la République a exprimé le vœu qu’il n’y ait pas de dépôts de bilans et de licenciements. On s’inscrit donc totalement dans cette démarche. Par exemple la fin du chômage partiel au 1er juin ne peut pas s’appliquer dans nos métiers à l’arrêt jusqu’au 1er septembre. On négocie pour allonger cette période bien au-delà car, même si on espère que ça redémarre à la rentrée, on sait bien qu’on sera loin d’être à 100 % tout de suite.

SLU : Quelles sont les demandes formulées au-delà du chômage partiel et qu’est-ce qui semble être retenu ?

Philippe Abergel : Outre l’activité partielle, Bruno Le Maire a déjà communiqué sur Twitter le 27 avril quant à un soutien « renforcé » avec des exonérations de cotisation sociales (rien de défini à ce sujet NDR), le Fonds de solidarité prolongé au-delà du mois de mai et élargi aux sociétés ayant plus de 20 salariés et 2 millions de CA et le plafond des subventions porté à 10 000 euros.
Pour répondre plus précisément à votre question, le Synpase et les différentes organisations de la filière évènementielle (Coesio, Crealians, France Congrès et Evénements, Levenement, Les Traiteurs de France et Unimev) ont travaillé ensemble à la construction d’un plan de sauvegarde qui a été proposé au Ministre, allant de l’exonération de charges sociales et fiscales, à la prolongation du chômage partiel, en passant par des mesures dédiées au soutien des trésoreries des entreprises.
Ce plan est conçu pour accompagner les entreprises en 2020 mais aussi en 2021.

Le communiqué est disponible ici

Sur les grandes lignes nous avons été entendus et les ministères sont en phase d’arbitrage sur nos mesures, ce qui reste maintenant à établir ce sont surtout des effets de seuil, les critères de fléchage des mesures qui doivent être précisés, le calendrier de mise en place et enfin la durée. Nous allons être parmi les derniers à repartir en sortie d’épidémie et devons donc être accompagnés plus longuement pour pouvoir aborder plus sereinement 2021 et faire de cette année prochaine, la continuation de la reprise et non le terminus de nombreuses structures.
Nous avons fait part de la spécificité de nos sociétés, de notre cœur de métier qui est la fourniture des moyens techniques les plus modernes, ce qui implique un taux d’investissement très important rapporté au CA. Les échéances de crédit ont été reportées de 6 mois de façon quasi-automatique pour les entreprises françaises, mais si les prestataires techniques doivent reprendre leurs crédits et leasings au 1er octobre avec 0,00 € de facturé depuis mars et que cela vient s’ajouter aux charges incompressibles, on a peur d’assister à des dépôts de bilan.

SLU : Et s’endetter pour payer ses dettes…

Philippe Abergel : Justement pas, ce n’est pas l’idée. Les PGE (Prêts Garantis par l’Etat) existent et peuvent sauver ponctuellement des sociétés, mais il ne faut pas compromettre la reprise par un endettement trop important qui fera qu’au moindre mauvais mois, la pérennité d’une structure sera remise en cause. Il faudra laisser le temps à notre branche de reconstituer sa trésorerie.
J’espère que 2021 le permettra et qu’en 2022 on reviendra à une sorte de quasi-normalité. Il faudra aussi soutenir les entreprises qui ont la validation de leur PGE par la BPI (Banque Publique d’Investissement) mais que les banques ne suivent pas. C’est le sens de ce que l’on porte pour toute l’année 2021.

SLU : Y’a-t-il des différences dans la gestion et la sortie de crise en fonction de la taille des sociétés ?

Philippe Abergel : Petites moyennes ou grandes, toutes souffrent du fait de ne pas avoir d’activité. Une petite entreprise qui fait 70 % de son CA entre avril et septembre sans beaucoup de marchés le reste du temps, va être en situation de souffrance particulière mais avec des charges de structure un peu plus faibles. Une grosse entreprise dont les charges fixes sont plus importantes va avoir peut-être plus de facilité à pouvoir rebondir en fin d’année.
Il y a aussi un problème de solidité financière. Une petite structure peut-être tout à fait solide et inversement. Je connais bien ces aspects car j’ai en moyenne 5 à 6 chefs d’entreprise par jour au téléphone, de toutes tailles et de toutes régions. Plusieurs fois par semaine on leur envoie les points d’actu pour les informer et les aider dans cette mauvaise passe.

SLU : Est-ce que l’on t’a fait remonter d’éventuelles craintes sur les marges ou les prix au moment de la reprise du fait, par exemple, de la distanciation et donc d’une baisse de rentabilité des événements ? Est-ce que les sociétés craignent aussi une mise en concurrence encore plus dure ?

Philippe Abergel : La reprise soulève des inquiétudes en termes de conditions de travail et de prix. C’est certain que si par rapport aux contraintes sanitaires, encore une fois légitimes, les temps de montage et de démontage augmentent, ce ne sera pas le même coût pour le commanditaire, et il en va de même avec la salle.
Parmi les demandes des organisateurs dans le spectacle et dans l’événementiel il y a effectivement le fait de pouvoir disposer d’un fonds de soutien pour les surcoûts liés aux gestes indispensables. Pour en revenir au prix d’une prestation, la pression sera naturellement forte. Nous communiquerons en tant que syndicat afin que la profession se serre les coudes et que l’on soit tous ouverts aux contraintes des uns et des autres.
Il ne s’agira pas, et ça c’est très important, de tout à coup se mettre à casser les prix pour gratter des marchés car on sait ce qui se passe ensuite. Les prix peuvent vite baisser mais ne remontent jamais au niveau précédent ou en tout cas difficilement. Donc il faut aussi que nous prestataires, en tant que branche professionnelle, on se protège.

SLU : Au-delà des intermittents et des prestataires, une troisième composante de notre écosystème va être mise à rude épreuve, celle des distributeurs et des fabricants de matériel technique car ils seront les tout derniers à repartir.

Philippe Abergel : Je le comprends très bien car en fonction de l’état d’endettement des entreprises au cours de cette période 2020-2021, il faut s’attendre, si les encours sont déjà importants, à ce que les prestataires investissent moins sur les années de sortie de crise. C’est vrai aussi que c’est un secteur qui n’est pas regroupé en termes d’association ou de collectif. Je trouve tout à fait intéressant qu’ils puissent se parler.
Si quelques personnes consensuelles dans ce métier arrivent à porter quelque chose, je suis évidemment tout à fait disposé à aider, alimenter, voir dans quelle mesure on peut travailler ensemble. Nous sommes une branche professionnelle au sens strict, c’est-à-dire que l’on a une convention collective, un champ conventionnel. Mais évidemment on fait partie du même écosystème. On a parmi nos adhérents quelques sociétés qui ont aussi une activité de distributeur. En tout cas, s’il y a une volonté de se réunir et de fédérer, je suis disposé à mettre mon expérience au service de ces personnes en tant que proche et ami.

SLU : Qu’avez-vous mis en place au Synpase pour aider vos adhérents au quotidien ?

Philippe Abergel : Il y a une page Covid sur le site du Synpase qui est mise à jour plusieurs fois par semaine car les nouvelles vont vite et on veut être le plus raccord possible avec l’actualité. Les adhérents évidemment la consultent régulièrement. C’est une espèce de grande bibliothèque numérique de tous les liens utiles, documents et explications…
Il y a aussi des conseils qui sont adaptés à nos métiers. Nous proposons aussi des points d’actu assez complets sur la situation à tous les adhérents deux à trois fois par semaine. On a aussi des actions en cours pour la reprise sanitaire. On a monté « Prestataire Solidaire » dont vous avez parlé et qui permet d’avoir pas mal de petites actions concrètes sur le terrain. Je ferai un bilan à l’issue de tout ça.

SLU : Une dernière question. Vu la période pour le moins inédite et difficile, allez-vous adoucir les exigences du Label ?

Philippe Abergel : C’est évident. On ne va pas demander à une entreprise d’embaucher un CDI supplémentaire dans la situation actuelle. Dans la commission du Label il y a un collège constitué de chefs d’entreprise de la profession qui sont élus par l’ensemble des labellisés.
La plupart des personnes qui sont autour de la table sont issues plutôt d’entreprises de taille moyenne ou petite et plutôt en région, avec un collège de syndicats de salariés et un collège de donneurs d’ordres, donc la commission est parfaitement en phase avec les difficultés rencontrées par les entreprises sur le terrain.
Il ne s’agit pas d’un peu plus appuyer la tête sous l’eau des entreprises ce qui serait totalement incohérent avec la situation concrète des chefs d’entreprise dans le secteur. Si on observe des choses qui ne sont pas cohérentes il s’agira plutôt de recommandations que d’exigences. L’objectif de tous les membres de la commission y compris les syndicats de salariés c’est évidemment que les entreprises puissent survivre à la crise.

Souvenirs de quarantaine : Johann Marionnet

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Johann Marionnet, opérateur et concepteur lumière pendant le confinement la nuit la plus chaude et mémorable de sa vie.

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Johann Marionnet : La lumière en concert, festival, théâtre, événement, TV

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Tout va bien pour moi et mes proches, non je ne suis pas touché par le COVID 19 mais le papa de ma copine l’a eu, et c’était assez impressionnant à voir.

Où êtes-vous ?

Je suis actuellement à Orgelet dans le Jura

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Des dates qui s’annulaient de jour en jour, et une panique des copains autour de moi qui se disaient : What ? Mais c’est pas vrai ! Qu’est-ce que ce passe ? Une vraie peur généralisée.

Et depuis le confinement ?

Silence radio de toutes les productions, donc aucun travail à l’horizon, 0, nada, que dalle,

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Je devais commencer une nouvelle petite tournée avec Jok’air en tant que pupitreur, je devais aussi commencer la préparation des 10 ans de Synapson pour une date le 28 mars au Cabaret Sauvage, et commencer le nouveau show des Dirtyphonics pour la tournée d’été.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Ben franchement je ne sais pas trop comment ça va se passer, le cabaret sauvage est reporté à septembre, mais pour le reste tout reste encore assez flou.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Non je ne pense pas, enfin j’espère que non, ça serait une terrible nouvelle, j’espère que tout va pouvoir reprendre comme avant…

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Mes activités personnelles sont assez variées en ce moment. J’ai la chance d’être perdu dans les bois dans le vieux moulin de mon frère qu’il est train de retaper, donc on a la chance de pouvoir faire de l’escalade, de courir, de ramasser de l’ail des ours (plante que je ne connaissais même pas), de faire du yoga acrobatique avec ma copine et surtout du sport pour éliminer quelques kilos en trop!

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Mon temps professionnel est dur à occuper, car la moitié de mes ordinateurs et mon bureau sont restés à Paris, du coup je me forme du mieux que je peux sur tout ce qui me manque, par exemple le réseau informatique pour le spectacle, l’anglais, et je suis en train de créer un site internet, refaire mon CV (on ne sait jamais, ça peut servir un jour). Voilà, je remets tout ça à jour.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Retourner dans notre chez-nous avec ma copine, ça me manque beaucoup ! Et rallumer la station de travail 🙂

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Faites vous-même votre pain, regardez les plantes autour de vous, si vous avez la chance d’être dehors, beaucoup d’entre elles sont comestibles, et faites du sport et du yoga pour le mental.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Quand pourra-t-on appuyer sur le bouton pour faire de la lumière ?

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Méfiez-vous des cheminées qui sont installées dans les chambres en étage, car elles chauffent beaucoup plus le sol que la pièce.
Nous avons, avec ma copine, emménagé dans une chambre du moulin où nous sommes confinés. On a peint les murs, tout nettoyé, emmené un sommier, un matelas, quelques petites chaises pour la déco, nos affaires et nous voilà dans notre nouvelle chambre. Seulement il fait froid la nuit dans le Jura et le moulin est vieux, donc humide. Comme par hasard, il y a une super cheminée dans la chambre. Romantique non ?
Du coup, on allume la cheminée pour avoir chaud surtout, mais alors que le feu commençait à prendre, on sent une étrange odeur flotter dans l’air. On trouve ça bizarre, on pense que c’est un morceau de bois qui a du mal brûler, bref, Vient le moment d’aller au lit, et ma copine me dit : « Non mais là c’est pas possible ça pue vraiment trop ! » Alors on va chercher mon frère et ma belle-sœur, et on découvre que le plafond de la salle située sous notre chambre, donc notre plancher, est en train de se consumer vénère sous nos pieds !
Du coup tronçonneuse dans le plafond pour atteindre la cheminée du bas, tout casser au pied de biche, a la masse, gros seau d’eau dans la cheminée pour l’éteindre, enlever toutes les braises, tout ça en attendant les pompiers… enfin un gros bazar qui devait être à la base une jolie nuit au coin de la cheminée…