Prolight+Sound 2024

DTS Synergy 6 Profile et Alchemy Pro

L’équipe DTS s’est lancé un défi. Créer le digne successeur du Synergy 5 Spot, quasiment deux fois plus puissant, tout aussi bien équipé, le tout aux mêmes dimensions et sans que l’aiguille de la balance ne s’affole. Il est ici présenté par Jean-Marc Jolivet, Technico-commercial d’ESL France.



Synergy 6 Profile

Autant ne pas faire durer le suspense, il semble que le contrat soit rempli ! Comparons donc notre nouveau droïde asservi avec son grand frère. Au passage, le nouveau Synergy s’octroie l’appellation Profile, ce qui laisse présager une aptitude à découper le faisceau, mais nous y reviendrons plus tard.

Premier contact visuel avec le nouveau Synergy 6 Profile.

On commence par sa puissance. Le Synergy 5 avait recours à un moteur de leds blanches de 450 W, ici nous passons à 570 W.
La différence de consommation n’est pas énorme mais le résultat est là. DTS affirme que le “6” atteint les 25 100 lumens pour 109 000 lux à 5 m. Pour rappel, le Synergy 5 produisait 16 500 lumens. Pour seulement 120 W de LED de plus, la différence est flagrante, chapeau !

Comme on vous l’a murmuré plus haut, le Synergy 6 entre dans la catégorie des lyres Profile qui atteste de la présence d’un module de 4 couteaux asservis, indépendamment mobiles sur 60°, alors que la cassette complète tourne d’un quart de tour (90°). Le faisceau lumineux rencontre sur sa route la seule et unique roue de gobos, évidemment rotatifs et indexables.

Le Synergy 6 est équipé, comme son prédécesseur du “Dynamove FX engine”, un générateur d’effets qui utilise les différentes fonctions de l’appareil et les combine pour proposer une palette d’effets préprogrammés rapidement accessibles. Ces macros évoluées permettent même au “6” de se passer de roue d’animation.

Pour ce faire, le projecteur dispose de deux prismes rotatifs, l’un circulaire à 24 facettes, l’autre linéaire à 6 positions. Le système optique accueille aussi un filtre frost asservi, d’origine monté en atténuation “light”. Deux autres frosts sont disponibles en option (“medium” et “heavy”). Le zoom de l’appareil atteint des valeurs assimilables à du beam (4,6°). Il pourra aussi, ouvrir jusqu’à 43°.


La bête les entrailles à l’air, toujours intéressant de pouvoir jeter un coup d’œil à l’intérieur.

Chromatiquement parlant, le Synergy 6 utilise une trichromie CMY bien épaulée par un CTO progressif (3000 à 7000 K) ainsi qu’une roue de couleurs à 6 positions. Quant à l’IRC, il est sélectionnable au choix, privilégiant la puissance lumineuse (IRC > 70) ou le rendu colorimétrique (IRC > 90).
Quasi silencieux, le mode Silent limitera les émanations de bruits parasites à 38 petits décibels. Pour gérer toutes ces fonctions, le produit propose un pilotage DMX/RDM, ArtNet 4, sACN et seulement deux modes de gestion : simple et efficace. Enfin, dernière promesse annoncée par DTS, le poids de l’appareil. Le Synergy 5 pesait 35 kg, ici on affiche 34,5 kg. Contrat rempli !


Alchemy Pro

L’Alchemy Pro, la puissance du “5” dans un corps de “3”.

Autre nouveauté signée DTS, l’Alchemy Pro rejoint la gamme tant apprécie de washs à lentille Fresnel. Ici le cahier des charges était simple et clair : proposer la puissance et les fonctions de l’Alchemy 5 dans le Boîtier de l’Alchemy 3 et c’est désormais chose faite puisque l’appareil sera, d’ici quelques mois, disponible sur le marché, proposant ainsi une solution technique supplémentaire mêlant puissance, fonctions et compacité au catalogue DTS.

Pour plus d’informations rendez-vous sur :

– le site du distributeur ESL
– le site DTS

 

Crédits - Texte & photos : Jérôme Boutié – Vidéo : Allison Cussigh

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